Au bout de trois ans, il se trouva sans terres, sans rentes et sans demeure. […] Jamais le plaisir des dieux n’a été plus largement savouré sur la terre. […] Le soir même de la bataille, il mit un genou en terre, et se fit armer chevalier par Bayard. […] Il ne quitte pas la terre, mais il marche dignement parmi les hommes, sans miracle et sans lâcheté. […] L’insomnie et le jeûne courbent son front vers la terre, et blanchissent ses cheveux.
n’espérez jamais que ma plainte renaisse, Ô vous que j’invoquais, vents et mers, terre et cieux !
Paul Verlaine Tu nous fuis comme fuit le soleil sous la mer Derrière un rideau lourd de pourpres léthargiques, Las d’avoir splendi seul sur les ombres tragiques De la terre sans verbe et de l’aveugle éther.
Moi seul je tirerai de l’autre côté, et je vous amènerai tous à moi, même avec la mer et la terre, si telle est ma volonté. » C’était parler en souverain du monde.
Quant à ces deux volumes pris en eux-mêmes, l’auteur n’a qu’un mot à en dire : le genre humain, considéré comme un grand individu collectif accomplissant d’époque en époque une série d’actes sur la terre, a deux aspects : l’aspect historique et l’aspect légendaire.
Comment croire qu’il reste de bonnes graines sur la terre, quand le monde recueille avec soin, celle qui donne la moindre esperance ?