Le pharmacien décrit en termes pathétiques le douloureux convoi.
Le Tasse, exagérant dans ce récit les périls imaginaires auxquels il se croyait exposé, raconta une histoire si vraisemblable, en termes si pathétiques, que sa sœur s’évanouit de terreur et de tendresse en l’écoutant.
M. de Lamartine, qui vit la comtesse d’Albany en 1810, c’est-à-dire à une époque très rapprochée de la date qui nous occupe, la représente à peu près dans les mêmes termes.
Sans prêter aux termes de la correspondance, vraie ou apocryphe, de Marie Stuart avec Bothwell plus d’autorité historique que cette correspondance contestée n’en mérite, il est évident qu’une correspondance à peu près de cette nature a existé entre la reine et son séducteur, et que si elle n’a pas écrit ce que contiennent ces lettres non autographes, par conséquent suspectes, elle a agi dans tous les préliminaires de cette tragédie de manière à ne laisser aucun doute sur sa participation au piége où elle s’était chargée de ramener l’infortuné et amoureux Darnley.
Rechercher la vérité par la raison, la faculté la plus générale à la fois et la plus véritablement personnelle à chaque homme ; ne rien admettre dans son esprit qui ne soit évident ; bien définir les termes pour ne point confondre les principes, pour pénétrer toutes les conséquences, pour ne jamais raisonner faussement sur des principes connus ; subordonner toutes les facultés à la raison, et l’homme qui sent à l’homme qui pense ; réduire au rôle d’auxiliaires de la raison l’imagination et la mémoire, par lesquelles nous dépendons des choses extérieures et sommes à la merci de l’autorité, de la mode, de l’imitation : les grands écrivains du dix-septième siècle ne font pas autre chose.
Il n’admet pas les deux termes, foi et raison ; la foi seule existe, et la raison ne s’en distingue qu’au moment où elle s’y abîme.