Mettant la tête à la fenêtre du côté d’Annecy, il s’écria avec cet élan plein de douceur, qui lui était familier : « Ô Dieu !
On établirait aussi que telles suites de vers libres ne sont que des alexandrins décomposés ; on donnerait comme exemples, sinon comme preuves : Car vois | les marbres d’or aux cannelures fines | Sont riches du soleil qui décline, | versant Avec sa joie la soif des vins | qu’elle mûrit ; | fragment qui dans l’original forme cinq vers de 2, 10, 9, 10, 4 syllabes ; Oui c’est l’orfroi, | ce sont les pourpres constellées | Des rêves orgueilleux comme des nefs | s’inclinent | Ma gloire, à moi, | c’est d’embrasser tes deux genoux | Ramenant vers leur cou | leur tunique défaite, | Protégeant de leurs mains leurs regards aveuglés | Baissent la tête | autour de nous, | silencieux | Tu ris !
Une armée française, ayant à sa tête un prince d’une vertu et d’une bravoure à toute épreuve, franchit les Pyrénées, traverse, occupe, en triomphant, l’Espagne entière, et va briser les fers d’un roi captif d’une faction.
Mais elle ne me disait rien et n’avait d’ailleurs besoin de rien me dire ; dès qu’elle était rentrée, sur la porte même de ma chambre, comme elle avait encore son chapeau ou sa toque sur la tête, j’avais déjà vu le désir inconnu, rétif, acharné, indomptable. […] Et quand il s’est décidé à formuler son soupçon : Elle secoua la tête en fronçant la bouche, signe fréquemment employé par les gens pour répondre qu’ils n’iront pas, que cela les ennuie à quelqu’un qui leur a demandé : « Viendrez-vous voir passer la cavalcade, assisterez-vous à la Revue ? » Mais ce hochement de tête affecté ainsi d’habitude à un événement à venir, mêle à cause de cela de quelque incertitude la dénégation d’un événement passé ! […] L’étudier par le discours, c’est-à-dire en obéissant aux lois grossissantes de l’éloquence, en cherchant à frapper ses auditeurs, à leur « enfoncer bien ça dans la tête », comme dit la réclame, à les convaincre, à les séduire (car parler, on n’y peut rien, c’est vouloir séduire) — une telle entreprise apparaît donc comme le comble du paradoxe et risque d’aboutir à l’écrasement, ou à une complète déformation de l’œuvre que l’on voudrait faire comprendre et aimer. […] La tête penchée, le visage grave, il clignait des yeux, les sourcils légèrement froncés comme par un effort d’attention passionnée, et de sa main gauche il poussait obstinément entre ses lèvres le bout de sa petite moustache noire, qu’il mordillait.
Généralisant, déduisant, induisant, le voici qui construit idéalement au-dessus des têtes, sa nature sociale ainsi que la figure géométrique de l’association parfaite et dès lors, l’homme en possession des lumières de l’expérience et de la spéculation n’aura plus qu’à se diriger vers soi-même et vers le bien ou se confondre. […] La foule, dans la rue, réclamait sa tête. […] La tête ne le commande pas.
Dumur, un vers hexapode ïambique : L’ennui détient ma tête lasse et monotone… deux tétrapodes ïambiques : Délace de mon cou tes bras, Tes poses molles, fille impure…. […] Avril éclot à peine, et c’est déjà l’hiver ; Le crâne décharné rit dans la tête blonde ; La fleur des bouches s’offre au baiser froid du ver. […] Du reste, des inventions biscornues, des fantaisies baroques, des cocasseries sans queue ni tête, il ne sera plus question.