Le sujet des Deux Gendres est pris dans une anecdote très ancienne ; c’est celui qu’a traité Piron (dans Les Fils ingrats), et je ne serais pas surpris qu’un jésuite s’en fût emparé… M. […] Lebrun-Tossa, lui avait proposé de traiter ce sujet des Deux Gendres, il y avait six ans, et lui avait remis « un projet de canevas de pièce en trois actes ». […] Étienne à ce sujet des Deux Gendres, ne saurait s’énumérer que dans un catalogue : Lettre d’Alexis Piron à M. […] Si au Palais-Royal on voyait un groupe un peu animé, on était sûr, en approchant, que c’était du grand sujet qu’il était question. […] La pièce de Conaxa, prise d’un sujet venu du xvie siècle, et même plus ancien peut-être59, est dans la forme une pièce de collège : il n’y a point de rôle de femme, et la gaieté des valets qui y surabonde, les plaisanteries sur le bâton qui y reviennent sans cesse, étaient bien de nature en effet à réjouir des écoliers.
Il avait lu çà et là tous ces apologues et toutes ces fables dans les livres de seconde main où les sujets avaient passé, dans les auteurs du xvie siècle, chez les Italiens ou ailleurs ; car il en lisait de tous bords. […] La Fontaine, en s’appliquant à mettre en vers des sujets de fables qui lui étaient fournis par la tradition, ne sort pas d’abord des limites du genre. Son premier livre est un essai ; on y voit la fable pure et simple, dans ce qu’elle a de nu, La Cigale et la Fourmi, Le Corbeau et le Renard, etc. ; il cherche à mettre sa moralité bien en rapport avec le sujet. […] Dans Les Souris et le Chat-huant, il revient sur ce sujet philosophique ; dans Les Lapins, adressés à M. de La Rochefoucauld, il y revient et en raisonne encore ; mais il égaye vite son raisonnement, selon son usage, et fait passer au travers comme un parfum de bruyère et de thym. […] Toutes les fois qu’il a eu à parler des maîtres de la terre et du Lion qui les représente en ses Fables, La Fontaine a marqué qu’il n’était point séduit ni ébloui, et l’on a raconté à ce sujet une anecdote que je veux mettre ici parce qu’elle est moins connue que d’autres ; elle est, d’ailleurs, très authentique et vient de Brossette, qui la tenait de la bouche de Boileau : M.
Si de pareilles divergences se produisent sur la cause organique de la folie, là où il est évident qu’il y a maladie, et où l’anatomie pathologique a tant de sujets à sa disposition, comment pourrait-on arriver à quelques résultats, je ne dis pas certains ni vraisemblables, mais même hypothétiques, lorsqu’il s’agit du génie, fait infiniment plus rare que la folie, et qui ne se prête pas aussi facilement à l’analyse anatomique ? […] On peut ramener sa démonstration aux quatre propositions suivantes : 1° Les hommes de génie sont sujets à des bizarreries, des excentricités, des distractions, qui ressemblent beaucoup à la folie et qui peuvent y conduire. […] il est déjà bien difficile de diagnostiquer une maladie, lorsque le sujet est présent et qu’on a toutes les indications possibles à sa disposition, et vous voulez déterminer avec précision le caractère d’une maladie, mentale ou autre, à deux mille ans de distance sur des indications données longtemps après l’événement, et par des témoins peu spéciaux ! […] 1° Les hommes de génie sont sujets à des bizarreries, des excentricités, des distractions qui ressemblent beaucoup à un commencement de folie. […] C’est ce qu’il me paraît absolument impossible de découvrir, c’est du moins ce qui demanderait des observations si longues et si délicates, que je ne crois pas que la science puisse encore rien avancer de sérieux sur un pareil sujet.
Passant d’un sujet à un autre, il s’étendit sur l’économie domestique et particulièrement sur l’agriculture. […] Toutefois ce sujet a, pour un Français, le défaut d’être étranger. […] « D’après la Jérusalem, on sera du moins obligé de convenir qu’on peut faire quelque chose d’excellent sur un sujet chrétien. […] Un poète aurait oublié le sujet pour adorer les détails. […] Les premiers chants seuls existent ; le charme musical des stances rimées y manque, et la sévérité métaphysique du sujet y contraste péniblement avec l’amoureuse imagination du poète.
Mais Cicéron était un autre artiste dans sa tribune et dans ses œuvres philosophiques, et sa haute nature avait la gravité de son sujet dans ses admirables correspondances. […] Sans doute un sujet si immense, si complet, si universel et si individuel à la fois, n’a pas été inventé tout ensemble par Goethe. […] Elles sont pour les jeunes poètes, désireux d’apprendre comment on se représente, comment on traite artistement un sujet. […] On écrit d’après un système, il faut connaître son sujet. […] Après avoir causé de divers sujets, nous avons parlé de Carlsbad, et Goethe a plaisanté sur les diverses amourettes qu’il y a eues.
Son autobiographie nous éclaire suffisamment à ce sujet. […] Et c’est ici le sujet qui a terrassé Gœthe. […] Le sujet a été plus fort que les ressources de son esprit. […] Pour parler le patois allemand, l’objet emportait le sujet, mais le sujet n’avait pas l’ardeur de facultés qui plonge dans l’active contemplation de la Nature. […] Et garde-toi de rire en ce grave sujet !