Les sujets proposés de son vivant, & long-temps après sa mort, tendoient à l’honneur de la Religion, autant qu’aux progrès des talens : il avoit même exigé que les Discours feroient terminés par une priere.
Dans l’Ouvrage estimable qu’il a composé à ce sujet, il en revient continuellement à cette idée primitive, & en tire non-seulement les regles de la Poésie & de l’Eloquence, mais encore celles des autres genres d’imitation.
Des longueurs insupportables, peu de variété dans les images, un style incorrect & traînant, en rendent la lecture ennuyeuse, quoique le sujet soit le plus intéressant qui ait encore été traité.
Il est à propos de remarquer, au sujet des Sermons de M.
On ne peut refuser à Benserade une facilité singuliere pour composer des vers sur toutes sortes de sujets.
sinon que les talens dégénerent parmi nous, ou qu’on ne les cultive & ne les nourrit pas assez, avant de les appliquer à des sujets qui les surpassent.