Je recommande le sujet aux étudiants en médecine à la recherche d’un sujet de thèse, et je leur indique la ville de *** comme centre d’observation. […] D’une instruction étendue, mais sans profondeur, il ne traite vraiment aucun sujet dans sa revue de la semaine : — il les effleure tous (agriculture, opéra, livres nouveaux, hospices, embellissements de la ville), et donne, dans le même alinéa, un coup de fouet au ténor qui s’attarde dans une note, et au conseil municipal qui s’obstine dans les routines administratives. […] Puis, en somme, ces faux Espagnols ont incomparablement plus le type espagnol, — ou ce qu’on est convenu d’appeler ainsi, — que les sujets de la reine Isabelle.
nous n’entendons pas seulement un gouvernement, mais une époque, — rechercher comme le botaniste cherche dans la fleur le point noir qui doit la faire périr, rechercher le point d’erreur ou de faiblesse par lequel tout ce qui semblait si vivant devait s’altérer et durer si peu, qu’à quelques années de distance, c’était fini ou à peu près de ce qui paraissait éternel, n’est-ce pas là un magnifique sujet d’histoire, plus beau, selon nous, et plus tentant pour une forte pensée, que l’histoire d’une époque qui eût construit des œuvres durables et accompli tout son destin ? […] Le sujet qu’il traite ne pouvait pas avoir non plus cet intérêt de nouveauté qu’avait pour tout le monde le sujet de Mme de Staël, quand, pour la première fois, elle nous ouvrit les portes de l’Allemagne avec une clef enchantée. […] Pourquoi donc, malgré l’intérêt profond du sujet qu’il traite, le dernier livre de M.
Il donnait vingt mille de ses sujets pour acheter un pareil ennemi. […] On peut demander pourquoi les peuples sauvages, dans la sorte d’éloquence qu’on leur remarque quelquefois, n’ont jamais de mauvais goût, tandis que les peuples civilisés y sont sujets ; c’est sans doute parce que les premiers ne suivent que les mouvements impétueux de leur âme, et qu’aucune convention étrangère ne se mêle chez eux aux cris de la nature. […] Le sujet ne pouvant être à côté de son roi par la puissance, voulut s’y placer par la gloire. […] Louis XIV, du fond de ses palais, animait tout ; ordonnait à ses sujets d’être grands, et le génie, cet esclave altier, debout au pied du trône, attendait ses ordres en silence pour lui obéir.
Les sujets diffèrent singulièrement, ils sont à mille lieues et à deux mille ans l’un de l’autre, qui le conteste ? […] Nul sujet, d’ailleurs, autant que celui-ci, ne devait solliciter M. […] N’est-ce pas là un grave et magnifique sujet, pris dans les hauteurs de la morale ? […] Il n’y a plus (grâce à l’idée, généralement adoptée, de solidarité universelle), il ne peut plus y avoir de sujet bas ou sublime, mais seulement des sujets vrais. […] Mais venons à notre sujet.
Que si ma pensée se reporte, non plus sur le poëte, mais sur l’homme auquel tant de liens de ma jeunesse m’avaient si étroitement uni et en qui j’avais mis mon orgueil, ressongeant à celui qui était à notre tête dans nos premières et brillantes campagnes romantiques et pour qui je conserve les sentiments de respect d’un lieutenant vieilli pour son ancien général, je me prends aussi à rêver, à chercher l’unité de sa vie et de son caractère à travers les brisures apparentes ; je m’interroge à son sujet dans les circonstances intimes et décisives dont il me fut donné d’être témoin ; je remue tout le passé, je fouille dans de vieilles lettres qui ravivent mes plus émouvants, mes plus poignants souvenirs, et tout à coup je rencontre une page jaunie qui me paraît aujourd’hui d’un à-propos, d’une signification presque prophétique ; je n’en avais été que peu frappé dans le moment même. […] « Oui, c’est un triste, mais un beau sujet de poésie que toutes ces folies trempées de sang !
On voit donc que ce n’était pas chez nous une matière banale, un sujet usé à traiter que l’Italie. […] La versification proprement dite n’est pas toujours assez strictement observée ; les images en foule sortent d’elles-mêmes à tous les points d’un si riche sujet, et décorent comme en se hâtant une pensée vive, continuelle, qui s’échappe au travers et que rien n’empêche.