Parmi les danseuses du divertissement, les mêmes noms se retrouvent, mêlés aux noms des artistes suivant la cour ; ceux-là, danseurs et danseuses par métier, restaient chargés des grands rôles, des railleries, des bruits, des chansons et des belles danses en dehors de la danse noble. […] Ils se battent ; Lauzun est désarmé, il ramasse son épée et il s’en va avec son démenti, en disant : — « Voilà ce qu’on gagne à parler à des gens qui ignorent le ton de la bonne compagnie. » La scène suivante, entre mademoiselle de La Vallière et Bragelone, n’est guère de meilleure compagnie. […] La scène suivante, quand vient Charlotte, est encore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle, à qui est-il ? […] À l’acte suivant, nous retombons dans cette fantaisie un peu solennelle qui désormais ne nous quittera plus, en dépit même des efforts du poète pour arriver à la gaieté. […] L’acte suivant, ou, pour mieux dire, la comédie suivante, serait un vrai sermon, si M.
L’anecdote suivante donnera une preuve de sa prodigieuse facilité. […] Du Belloi, Lemierre, Ducis, étaient auprès de Voltaire ce qu’est une vieille suivante auprès d’une jeune coquette. […] Un soufflet est l’avant-coureur du sang qui doit couler pour l’expier, suivant les maximes inexorables du point d’honneur reçues dans le monde et au théâtre. […] Madame de Sévigné était bien sotte de frissonner d’admiration à ces tirades où, suivant d’Alembert, Corneille ne fait que disserter. […] Qu’est-ce que ce trouble de l’âme que l’admiration ne peut causer, suivant Voltaire ?
Ainsi nous en serons frustrés à Saint-Étienne où il avait promis, et ce grand bien sera différé pour nous. » — … Massillon suffira à remplir les quinze années suivantes et couronnera cette brillante carrière par son Petit Carême, son dernier chef-d’œuvre, déjà un peu amolli.
Quoi qu’il en soit, il y a tant d’esprit dans cet ouvrage et une si grande pénétration pour connaître le véritable état de l’homme, à ne regarder que sa nature, que toutes les personnes de bon sens y trouveront une infinité de choses qu’ils (sic) auraient peut-être ignorées toute leur vie, si cet auteur ne les avait tirées du chaos du cœur de l’homme pour les mettre dans un jour où quasi tout le monde peut les voir et les comprendre sans peine. » En envoyant ce projet d’article à M. de La Rochefoucauld, Mme de Sablé y joignait le petit billet suivant, daté du 18 février 1665 : Je vous envoie ce que j’ai pu tirer de ma tête pour mettre dans le Journal des savants.
La lettre suivante d’un abbé Serres en dit plus qu’on ne se serait permis d’en conjecturer.
Il était érudit, studieux avec friandise, intimement versé dans Horace, dont il donnait d’agréables et familières traductions, sachant tant soit peu le grec, et par conséquent beaucoup mieux que les gens de lettres ne le savaient de son temps : car de son temps les gens de lettres ne le savaient pas du tout, et, quelques années plus tard, la génération littéraire suivante, dite littérature de l’Empire, et dont était M. de Jouy, sut à peine le latin.