Quant à la duchesse de Bouillon, ce fut sans doute pour prendre sa revanche du sonnet qu’elle loua la salle aux représentations suivantes.
Parny était de cette filiation directe, quand il s’écriait : Et l’on n’est point coupable en suivant la nature.
Il a semblé à l’éditeur que la note inédite suivante, extraite du dossier de Monsieur Sainte-Beuve et préparée en cas d’interruption, trouvait assez naturellement sa place ici : « Et ne venez pas parler d’immoralité en même temps que de jeunesse.
Que des vaincus ou des fous aient, il y a mille ans, engagé le consentement de toutes les générations suivantes : si l’on contracte pour un mineur, on ne contracte pas pour un adulte, et, quand l’enfant est parvenu à l’âge de raison, il n’appartient plus qu’à lui-même.
En 1788, deux cents gentilshommes des premières familles du Dauphiné signent, conjointement avec le clergé et le Tiers-état de la province, une adresse au roi où se trouve la phrase suivante : « Ni le temps, ni les liens ne peuvent légitimer le despotisme ; Les droits des hommes dérivent de la nature seule et sont indépendants de leurs conventions.
Comment des peuples pasteurs, nomades, aujourd’hui ici, demain à cent lieues, suivant les saisons, l’été sur les côtes, l’hiver dans les steppes, toujours à cheval, transportant sur leurs chameaux leurs familles et leurs tentes, comment de pareilles populations pourraient-elles se prêter au genre d’administration directe, uniforme et sédentaire de l’Europe ?