Comte le philosophe, le grave, celui qui n’amuse pas, mais qui croit éclairer, est aussi un escamoteur, et son système de philosophie n’est qu’une longue suite de tours d’escamotages. […] Comte le philosophe escamote littéralement, dans son système de philosophie positive, qui n’est que le vide positif, — d’abord Dieu et tout l’ordre surnaturel ; ensuite la métaphysique tout entière et le monde d’abstractions et d’explications qu’elle traîne à sa suite ; enfin, les causes finales et les causes premières !
Mérimée fut de la première levée romantique, et à dater de son théâtre de Clara Gazul, — une suite de romans dialogués plutôt que de drames, — il devint immédiatement un des esprits les plus en vue et dont la Critique espéra davantage. […] Tous deux ont fait prendre pour de la richesse une pauvreté de leur esprit, et de petits critiques à la suite… de tout succès ont dégagé une poétique de ce qui n’était qu’une indigence.
On voit du reste cet idéal s’exprimer dans Mauprat et dans bien d’autres romans à la suite. […] Ceux qui médisent de l’esprit en vers s’inscrivent à la suite du Renard de la fable. […] Qu’il serait fructueux pour l’éducation de la jeunesse de posséder tous ces cours dans leur suite ! […] L’érudition officielle, aussi dédaigneuse alors du moyen âge qu’elle en a été engouée et fanatique par la suite, lui suscita mille dégoûts. […] La suite des temps a-t-elle donné raison ou tort à ses jugements, à ses prévisions ?
Chênedollé est, en général, très correct ; il est toujours harmonieux et s’élève fort souvent aux plus hautes formes poétiques ; c’en est assez pour faire concevoir que c’est un poème didactique recommandable (Le Génie de l’homme) ; il faut avouer aussi qu’il participe au malheur de presque tous les poèmes didactiques modernes : il est extrêmement pénible à lire de suite.
On sait que dans ses Sermons il l’avoit rappelé à ses devoirs, en lui représentant, d’une maniere aussi respectueuse qu’énergique, le désordre des mœurs publiques, comme une suite de ses foiblesses.
M. l’Abbé Bergier à composé aussi quelques Ouvrages de pure Littérature, qu’on peut regarder comme les préludes de sa plume, qui devoit dans la suite s’exercer sur les plus grands objets.