Les adresses de l’Assemblée nationale à la nation seront des harangues de ce style.
C’est la première histoire (qui ne soit qu’histoire) qui compte dans notre littérature : pour la première fois, l’érudition et l’art, la méthode et le style concourent, et nous sortons enfin des compilations sans valeur, des romans sans autorité, et des dissertations doctement illisibles.
— Il est rare, aujourd’hui, que les critiques parlent du style ; souvent même, ils s’oublient jusqu’à prôner des livres médiocrement écrits comme si l’art de l’écrivain n’était, avant tout, l’art de bien écrire.
On sent bien, ne serait-ce qu’à l’artifice du style, qu’il n’y a là que rodomontades et vantardises.
Chez toutes sans exception persistent une liberté d’opinions et une franchise de style qui distinguèrent ce qu’on appela, dans l’entourage du jeune roi Louis XIV, l’ancienne cour ; il n’est pas jusqu’à la délicate aventure de la Princesse de Clèves où l’on ne retrouve quelque chose de Cornélien.
Flourens, l’esprit qui convient aux sciences d’observation ; le style y est abondant, naturel, sain, médiocrement élégant, mais souvent spirituel par le bon sens : c’est là un des traits qui caractérisent Malesherbes.