C’est celui qui reste à sa place, travaille, souffre, se tait.
Dans Tristan, enfin, son idéal s’est clairement dégagé, et l’art nouveau dont il s’est fait le fondateur et l’apôtre, en s’inspirant, dit-il, des plus grands maîtres, s’y impose avec une autorité qui qui ne souffre pas de compromis.
Il séduisait l’homme par la joie, il l’attendrit par la mort qu’il partage et souffre avec lui.
Me voici donc, comme un chirurgien, qu’on arracherait à d’aimables curiosités, obligé de reprendre la cruelle autopsie moderne, la brutale prose, le travail qui fait mal, et dont tout mon système nerveux souffre, tout le temps que le volume se pense et s’écrit… * * * — Il s’élève, à l’heure qu’il est, une génération de jeunes liseurs de bouquins, aux yeux ne connaissant que le noir de l’imprimé, une génération de petits lettrés, sans passion, sans tempérament, les yeux fermés aux femmes, aux fleurs, aux objets d’art, à tout le beau de la nature, et qui croient qu’ils feront des livres.
Or, les hybrides de la première génération descendent d’espèces qui, à l’exception des espèces depuis longtemps domestiquées, n’ont souffert aucune altération de leurs organes reproducteurs, et sont, par conséquent, peu variables ; tandis que les hybrides eux-mêmes, qui en proviennent, ont leurs organes reproducteurs gravement affectés, de sorte que leur postérité doit être extrêmement sujette à varier.
Les physiologistes contemporains n’ont pas une autre psychologie au fond que les anciens physiologistes ; toute la différence consiste en ce que, si leur explication est la même, leur science des rapports du physique et du moral ne souffre aucune comparaison avec celle de l’antiquité.