Il a « du bien, il est jeune, il sort d’une maison qui peut se dire noble avec quelque raison », il assiste au petit coucher, il est bien vu du maître. […] Un sot ni n’entre, ni ne sort, ni ne s’assied, ni ne se lève, ni ne se tait, ni n’est sur ses jambes, comme un homme d’esprit. » Ainsi le simple gourmand n’a pas la délicatesse aristocratique. […] Nous sortons des professions libérales, nous entrons dans les métiers. […] Qu’ils ont de maux et que je plains leur sort ! […] « De cet heureux oiseau *désires-tu le sort ?
Les œuvres nouvelles qui sortent de ces luttes infinies, de ces mondes intérieurs de souffrances, d’analyses, de pointillements, peuvent être belles encore, belles comme des filles engendrées et portées dans les angoisses, belles de la blancheur des marbres, de complexion bleuâtre, veinées, perlées et nacrées, mais sans une certaine vie primitive et saine. […] L’encens, non moins cher à la poésie, et qui par son parfum rappelle si bien celui de quelques œuvres mystiquement exquises dont nous aurons à parler, l’encens lui-même n’est guère qu’une aberration de la vraie séve, un trésor lent sorti d’une blessure, et douloureux sans doute au tronc qui le distille. […] D’où sont sortis en effet Moïse, Éloa, Dolorida ? […] « Il m’empêche d’écrire, il m’empêche de sortir et de penser à autre chose qu’à ses vers : il faut bien que je vous parle de lui. […] Alfred de Vigny, en ceci et ce jour-là supérieur par le cœur (je me plais à le reconnaître), m’écrivait : « Je rentre ce soir : j’étais sorti après avoir lu et relu votre poëme tout haut… Je viens de lire votre préface : elle m’a profondément affligé pour vous.
On lit tout haut la lettre : la mère s’évanouit, le père regarde ses enfants et sort dans une horrible anxiété. […] Tu n’entendras longtemps que mes ailes craintives S’ébruiter sur ton sort…….. […] L’espagnol me plaît par l’idée que notre famille en sort du côté de la mère de papa. […] … Aussi je vous bénis tous de l’amitié que vous me portez, et qui m’aide à subir ces blessures de l’âme… « Je comble de vœux et de bénédictions tous ceux qui, dans le passé et dans le présent, ont mis au moins tes chers jours et nuits à l’abri des mauvais hasards du sort. […] J’en ai quelquefois pleuré par les mille souvenirs qu’ils réveillent… » — Elle forme le vœu modeste qui, pour elle, ne se réalisera jamais : « Je suis envoyée de l’obligation de sortir demain samedi vers une heure, malade ou non. — Si vous alliez venir !
Qu’il se souvienne de nos gloires, Des pays de tous ses combats, Du nom de toutes ses victoires, Et du sort de tous ses soldats ; ……….. […] Mais, répondait-on, toute la pièce se passe dans l’intérieur du château de Fotheringay ; on ne sort pas de l’enceinte. […] Le Cid d’Andalousie, représenté pour la première fois le 1er mars 1825, avait été retardé longtemps par les tracasseries de la censure ; c’est à M. de Chateaubriand, ministre, que la pièce avait dû de sortir de dessous la griffe, non pas sans trace de mutilation. […] Ce serait sortir de notre sujet, et presque de notre droit, que de toucher dans l’homme l’esprit disert, sociable, fidèle à ses amitiés, assorti aux choses, et faisant honneur à son passé en se montrant à l’aise en chaque emploi. […] délivrez-moi de ces angoisses, et emportez-moi jusque vers les profonds abîmes de l’Océan où vous allez ; que mon malheur vous touche, et puissiez-vous me conduire en toute hâte à cette vallée de tristesse où les maudites du sort, où les infortunées sont ensevelies !
Il sortait de la mode et des conventions, non par théorie, mais d’instinct ; à force de naturel, il comprenait la nature, et voyait l’âme où elle est, c’est-à-dire partout. […] Elles sortent les unes des autres, celles d’en haut de celles d’en bas, en sorte que la plus noble prend sa substance et sa nourriture dans la plus basse, et qu’ensemble elles forment une chaîne dont on ne peut détacher aucun anneau. […] Nous en voulons sortir. […] Cà et là pourtant des fleurs blanches sortent de l’écorce, avec un fin parfum d’aubépine. […] Chaque année, leurs bourgeons s’enflent, rougissent ; une odeur pénétrante sort de la sève qui regorge ; l’écorce suinte comme une mamelle trop pleine, et les essaims d’insectes accourent en bourdonnant autour des feuilles nouveau-nés.
— Résignez-vous à la volonté de Dieu, quel que soit le sort d’Hyeronimo, nous dit-il en s’en allant ; je monte au monastère pour instruire le prieur de votre angoisse et du motif de mes absences. […] Après avoir parlé ainsi et prié un moment avec Hyeronimo dans l’oratoire, le saint prêtre en sortit, et, me rencontrant sous le cloître, il me donna son chapelet à baiser, et il me le colla fortement sur les lèvres comme pour me dire : Silence ! […] Je restai longtemps à genoux, pleurant tout bas contre la muraille, après qu’il fut sorti du cloître. […] CCXXVIII Quand il fut sorti, j’entrai dans le cachot sous l’apparence de mon service. […] Ici la voix s’interrompit longtemps comme quelqu’un qui cherche ; puis elle reprit : — Oui, une fois que vous serez mariés, il faut le tromper lui-même et lui faire croire qu’il doit partir le premier, t’attendre ensuite au rendez-vous sous l’arche du pont, au pied de la montagne où tu as rencontré la noce de la fille du bargello, jusqu’à ce que tu viennes le rejoindre par un autre chemin un peu avant la nuit, et que vous partiez ensemble par des chemins détournés au bas de la montagne pour sortir des États de Lucques et pour atteindre avant le jour les frontières des États de Toscane, dans les Maremmes de Pise.