Il n’y avait, grâce à ce regard en complète sécurité, ni matin, ni soir, ni nuit, sur cette physionomie ; tout y était plein soleil de l’âme. […] Son aile était ployée, et sa faible couleur De la brume des soirs imitait la pâleur. […] Henry et nous, il faut que nous soyons loin d’ici à huit heures du soir. […] Je suis certaine qu’il écrivait encore, car depuis hier au soir sa lampe brûlait toujours. […] encore une colère comme hier au soir.
Je n’aurai pas peur un soir de voir une apparition, quelque chose de toi à moi qui étions si unis. […] Peut-être orage ce soir, ramassé par ces vapeurs. […] hier au soir, belle surprise aussi de votre lettre. […] Ce soir, je me suis bien trouvée d’un repos sur la paille, au vent frais, à regarder les batteurs de blé, joyeuses gens qui toujours chantent. […] Après le repas, on cause un moment, puis le père rentre dans sa chambre, les filles au salon, les fils courent à leurs jeux dans les prairies ou dans le ruisseau du moulin avec les petits paysans de leur âge, et reviennent le soir chargés du poisson de l’étang ou de la tonte des peupliers.
nous allons bien en vider des fiasques, ce soir, allez, à la table du bargello ! […] CLIV J’obéis et j’enflai la zampogne, en cherchant sous mes doigts, tout tremblants, les airs de marche au retour des pèlerinages d’été dans les Maremmes, les chants de départ pour les moissonneurs qui vont en Corse par les barques de Livourne, les hymnes pour les processions et les Te Deum à San Stefano, les barcarolles de Venise ou les tarentelles de l’île d’Ischia au clair de la lune, que j’avais si souvent jouées sous les châtaigniers, les dimanches soir, avec Hyeronimo, et qui me paraissaient de nature à réjouir la noce et à faire arrêter les passants ; mais je n’en avais guère besoin. […] — Bien dit, ma femme, ajouta le bargello ; il y en a beaucoup eu dans cette geôle qui n’y seraient jamais entrés s’ils avaient trouvé une âme compatissante sur leur chemin, un soir de fête dans Lucques. […] L’air finissait et recommençait par cinq ou six petits soupirs, l’un triste, l’autre gai, de manière que cela semblait ne rien signifier du tout, et que cependant cela faisait rêver, pleurer et se taire comme à l’Adoration devant le Saint-Sacrement, le soir, après les litanies, à la chapelle de San-Stefano, dans notre montagne, quand l’orgue joue de contentement dans le vague de l’air. […] Quand j’étais chez mon père, je n’aimais pas moins mes chèvres et mes brebis, parce que je leur ouvrais la porte de l’étable le matin et que je la refermais sur elles le soir.
Avec le bon Antony Deschamps, sur le boulevard, j’ai discuté de huit heures du soir à onze heures. […] Nous verrons-nous ce soir ? […] « Que le vent du soir est doux et embaumé ! […] Vous chantiez le soir au piano, je savais par cœur vos romances. […] Le soir du 1er mai 1857, il était plus mal et alité.
Le 1er mai au soir, d’après le bulletin des médecins, la fièvre s’était un peu calmée, le catarrhe avait diminué, mais l’état d’affaissement des forces était toujours alarmant. […] Je reviens chez moi à six heures du soir, j’ouvre votre lettre et j’apprends la douloureuse nouvelle, bien chère et spirituelle amie ! […] « Personne ici ne me dérange, et quand je vais dès le matin me cacher dans un bois épais et sauvage, je n’en sors plus avant le soir. […] Le soleil paraît, ils se rassemblent et se réfugient dans leurs cavernes, tandis que l’homme se rend à son travail et fait sa journée jusqu’au soir.” […] À la vie confuse des éléments est opposée l’existence calme et laborieuse de l’homme, depuis le lever du soleil jusqu’au moment où le soir met fin à ses travaux.
Un autre jour, le poëte, errant dans Rome, vient à découvrir qu’une église y est dédiée au pauvre évêque breton, à Malo, sous le nom italien de saint Mauto, et dès ce moment, pendant bien des journées, il ne pense plus qu’à son patron chéri ; si Saint-Pierre est, un soir, illuminé en l’honneur de quelque saint inconnu, il se dit que c’est pour le sien ; et, tout fier d’avoir signalé la basilique cachée, il s’écrie : Patron des voyageurs, les fils de ton rivage, Venus à ce milieu de l’univers chrétien, Connaîtront désormais ton nom italien, Et tu seras un but dans leur pèlerinage. […] Pourtant je veux la paix. — Pour les jours qui vont suivre Ce triste hiver, voici ma nouvelle chanson : Que vos sacs se gonflent de cuivre ; Bien repu, chaque soir, rentrez à la maison. […] Il a dit lui-même, dans sa pièce à la Mémoire de George Farcy : Un soir, en nous parlant de Naples et de ses grèves, Beaux pays enchantés où se plaisaient tes rêves, Ta bouche eut un instant la douceur de Platon : Tes amis souriaient, lorsque, changeant de ton, Tu devins brusque et sombre, et te mordis la lèvre, Fantasque, impatient, rétif comme la chèvre !