Le livre des Blasphèmes est la conséquence très simple de l’état général des esprits.
Le surplus des prêtres mobilisés est officier ou simple soldat.
Enfin, je citerai encore un de ces discours, dont l’exorde m’a paru aussi simple que touchant.
Ce n’était pas non plus la poésie subtile et savante des hymnes de Callimaque, mais une simple liturgie chantée par deux chœurs de jeunes filles et de jeunes garçons.
Le secret de la force de cet homme et de ses pareils, dans la phase où ils prévalurent, est en effet bien simple : ils tendaient la voile du côté où soufflait, depuis le dix-huitième siècle, le vent des idées, du côté où soufflait, de leur temps, le vent des passions. […] C’est, en effet, pousser loin les choses que de ne faire commencer les plus simples opérations de cette puissance intelligente que Dieu a mise en nous, et que l’école scolastique appelle très bien l’entendement agissant (intellectus agens), qu’au moment où le langage est transmis à l’homme ; mais, d’un autre côté, les critiques de M. de Bonald ne vont-ils pas un peu loin eux-mêmes en décidant que, sans le secours de la parole, l’esprit s’élève à l’idée de l’être, de ses modifications et de ses rapports, de l’espèce et du genre, du général et du particulier, du concret et de l’abstrait, de causes et d’effets, de principe et de conséquence, du bien et même du mal moral ? […] Il a seulement rappelé cette grande vérité, que Dieu ayant créé l’homme essentiellement sociable, et pas une société ne pouvant exister sans pouvoir, depuis la plus simple et la première, la famille, jusqu’à la plus compliquée, la société politique, l’existence du pouvoir est une volonté de Dieu, et sort des lois primitives qu’il a données à la nature humaine. […] à votre âge, cela ne convient pas. — Général, je n’ai jamais eu d’autre voiture quand le trajet m’a paru trop long pour mes jambes. — Non, non, vous dis-je, cela ne se peut pas ; il faut qu’un homme de votre âge, de votre talent, ait une bonne voiture à lui, bien simple, bien commode. […] Or, telle est la maladie actuelle des esprits, qu’on ne peut opérer leur guérison qu’en suivant une marche nouvelle. » Il ne commença donc point par dire : Croyez », à des gens qui avaient oublié tous les motifs qui font croire ; mais venant modestement s’asseoir au milieu d’un cercle d’abord peu nombreux d’auditeurs, il se présenta comme un simple ami de la religion, venu pour s’entretenir avec eux de leurs plus chers intérêts. « Il leur annonce qu’il a de graves difficultés à résoudre, ne leur promet pas l’évidence, et ne leur dissimule pas que des hommes célèbres par leurs écrits ont professé des doctrines opposées.
une chose bien simple. […] Faute du génie qui pour plaire et émouvoir n’a besoin que du simple et du vrai, le drame moderne chercha le succès dans le faux et l’exagéré. […] Sa méthode est simple, et sa sentence brève. […] La peinture du mal dans la société n’a pas été pour eux, en effet, un simple thème littéraire ; ça été un moyen de polémique, un instrument de guerre.