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1063. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339

L’homme, sa personnalité libre, sa moralité, son intellectualité, partout où ces choses-là sont belles, il les sent avec un tressaillement profond, infaillible, qui ne se dément ni ne se blase jamais, et il les exprime avec une émotion presque géniale de vérité et quelquefois presque sainte.

1064. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »

On loue également un bourgeois et un prince, les cardinaux et les femmes, des saints, des moines, des poètes, des religieuses, ceux qui ont quelque pouvoir dans ce monde, ou ceux qui n’en ont que dans l’autre.

1065. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23

Nous voyons dans les Stromates de saint Clément d’Alexandrie, que les livres du leurs prêtres, au nombre de quarante-deux, couraient alors dans le public, et qu’ils contenaient les plus graves erreurs en philosophie et en astronomie.

1066. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VI. »

« Déesse au trône à mille couleurs73, immortelle Aphrodite, fille insidieuse de Jupiter, je t’en supplie, sainte déesse !

1067. (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I

Ce fut dans la profonde retraite où il se cacha, chez une bonne et sainte personne, qu’il commença l’Essai analytique, le Divorce considéré au dix-neuvième siècle, et enfin la Législation primitive qui ne fut publiée qu’en 1802. […] S’embarquant le 14 juillet 1806, M. de Chateaubriand avait visité l’Italie, la Grèce, Smyrne, la Terre sainte, qui lui inspira l’Itinéraire à Jérusalem, l’Égypte, une partie de l’Afrique, et il était rentré en France le 5 mars 1807, précédant ainsi lord Byron dans ses courses poétiques, comme il devait lui laisser le type de René pour modèle. […] À partir de ce moment, il reparut au Puech, où il exerça le saint ministère ; l’hiver, il habitait avec sa famille le bourg de Saint-Côme, situé dans une belle vallée arrosée par le Lot ; mais il se rendait tous les dimanches où l’appelait le devoir qu’il s’était imposé, faisant cinq lieues pour célébrer le saint sacrifice au Puech et y annoncer la parole de Dieu. […] On conserve encore au Puech une Somme de saint Thomas, annotée à cette époque par M.  […] Les livres saints ont dit de l’homme « qu’il portait dans sa tête deux armées rangées en bataille. » Ces deux armées se livrent d’incessants combats dans les premières poésies de M. de Lamartine.

1068. (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques

Mais l’autre jour il me montrait dans son atelier une délicieuse Sainte Famille d’un sentiment tout nouveau ; mais, accoudé à la cheminée de marbre blanc à la dernière soirée, il causait avec cette verve incisive et pittoresque qui le caractérisait ; mais au sortir de l’Opéra j’ai fumé un cigare avec lui sur le boulevard, au clair de lune, en discourant de musique italienne et de musique allemande.

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