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1767. (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88

Il en est pour qui la chose est sérieuse, pour qui c’est le tourment de leur âme de ne pas trouver appui et consolation dans ces débris fantastiques du passé ; pour les autres, c’est purement affaire d’art.

1768. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »

Nous ne disons pas : « Le miracle est impossible » ; nous disons : « Il n’y a pas eu jusqu’ici de miracle constaté. » Que demain un thaumaturge se présente avec des garanties assez sérieuses pour être discuté ; qu’il s’annonce comme pouvant, je suppose, ressusciter un mort ; que ferait-on ?

1769. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »

son bonnet ne tardait pas à se renvoler par dessus les moulins, malgré le bandeau tragique ou la couronne de fleurs d’oranger qu’on se met au troisième acte, et, les deux poings sur les hanches, regrettant Vadé, et se contentant de Scribe, elle pouffait de rire au nez de l’art sérieux, narguait le Conservatoire, engueulait le Grand-Opéra, pressentant déjà peut-être que, dans un avenir peu lointain, elle serait la fille de Madame Angot7.

1770. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Nous marchons vers un concept plus sérieux et plus élevé de l’art, et nous l’affirmons avec d’autant plus d’énergie que ceux qui le combattent sont plus nombreux et plus puissants.

1771. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »

Si le positivisme se bornait à dire que la métaphysique ne peut être prise au sérieux comme science, puisqu’elle affirme sans pouvoir vérifier ni démontrer, il faudrait fermer les yeux à l’évidence pour y contredire.

1772. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »

Mais, demande avec raison Mosso, si un avantage aussi léger que la contraction des sourcils a pu produire par sélection un appareil musculaire compliqué, comment expliquer que cette même sélection naturelle n’ait point trouvé un remède au désavantage bien plus sérieux que produit, dans la crainte, la dilatation de la pupille avec obscurcissement de la vue55 ?

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