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1274. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Le procès qu’on fait à la nôtre, pour avoir habillé à la française des personnages grecs ou romains, n’est pas encore vidé ; ce n’est pas impunément qu’on a des procès avec l’érudition.

1275. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VIII. La littérature et la vie politique » pp. 191-229

Marie-Joseph Chénier, quand il fait le portrait de Tibère, prend pour modèle un empereur qui n’est pas romain.

1276. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »

Mais Wagner déclara maintes œuvres de Mozart, — un génie musical extraordinaire, — des improvisations ; et il déclara, nuls, artistiquement, les Huguenots et la Symphonie Romaine.

1277. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »

Dans l’homme Autrichien, toute trace du Protestantisme Allemand avait été effacée ; instruit à l’école des Jésuites Romains, il avait, même, perdu le juste accent de son langage national, qu’il prononçait, maintenant, comme les noms classiques du Monde Ancien, avec une Italianisation fort peu allemande.

1278. (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159

Mais ce masque romain, qui semblait moulé sur ses traits quand il était sur la scène, tombait de lui-même quand il était en robe de chambre, et ne laissait voir qu’un front large, des yeux grands et doux, une bouche mélancolique et fine, des joues un peu pendantes et un peu flasques, d’une blancheur mate, des muscles au repos comme les ressorts d’un instrument détendus.

1279. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

Sa parole se teignit davantage de l’empreinte des livres saints ; son âme s’attacha tout entière à son culte nouveau ; et le pur enthousiasme de la vertu chrétienne se réfléchit bientôt dans ses vers, en même temps que cette vertu pratiquée excitait son courage à braver les menaces d’un préteur romain, pour la défense de son Église et de son peuple.

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