Dans cette Thebaide même si peu attrayante, au livre A, j’aimerais, par exemple, à détacher l’épisode de Dymas et Hopleus, ces deux jeunes amis pieux, surpris et succombant lorsqu’ils vont rendre de nuit sur le champ de bataille les devoirs funèbres au corps de leur roi, et auxquels le poëte promet quelque chose de l’immortalité d’Euryale et de Nisus : Vos quoque saerati, quamvis mea carmina-surgant Inferiore lyra, memores superabitis annos.
C’est en vain que je prétends De plaire aux polis du temps : Trouve bon que je me taise ; Tout ce que j’ai d’auditeurs Est de ce règne où Nervèze Fut le roi des orateurs.
VI Le commerce, qui faisait les riches, ne devait pas tarder à faire les rois.
C’est le sentiment qu’exprime, dans le Livre de mon ami, sans l’éprouver assurément dans sa plénitude et même sans savoir exactement ce qu’il dit, le pauvre petit abbé Jubal, récitant ce lieu commun ecclésiastique, que les ministres du Seigneur sont autant au-dessus des ministres des princes que Dieu est au-dessus des plus grands rois.
Je ne dis rien de drames comme le Roi s’amuse ; il s’agit de légende et non d’histoire.
Couronnement divin de la sagesse humaine La Chasteté sourit à l’homme et le conduit L’Homme avec elle est roi ; sans elle tout le mène.