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331. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Matter. Swedenborg » pp. 265-280

Matter, — pas plus que Kant lui-même, cette autorité, qui tantôt riait de Swedenborg et qui tantôt n’en riait pas, — pas plus que Voltaire, l’éclat de rire fait homme, qui se tut toute sa vie sur Swedenborg, — pas plus que les Universités de France et d’Espagne, qui n’en parlèrent pas davantage ; — M. 

332. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Auguste Barbier »

S’il ne grandit point dans l’Art, puisque j’ai dit que dès le premier coup il y fut complet, comme dans la gloire, il s’y féconda et il publia successivement ces merveilles : Le Lion, L’Émeute, La Popularité, Melpomène, Le Rire, Desperatio, Les Victimes, Terpsychore, L’Amour de la mort, La Reine du monde, La Machine, Le Progrès et L’Idole, L’Idole, qui, dans la préférence que l’on donne à des beautés égales, me semble ce qu’il y a de plus beau. […]                                        pour les âmes humaines On voudrait ne pas rire, car on souffre… On souffre de voir ces radotages, ces décrépitudes avant le temps, dans un livre qui n’est plein que de ces sortes de choses et sur lequel traîne et brille un des plus beaux noms de la poésie contemporaine.

333. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »

… Les qualités qui manquent le plus dans ce roman, c’est l’attendrissement et le rire. […] Dans sa Madame André, il relève, sous des formes littéraires à lui, de Chamfort, de Stendhal et de Mérimée, ces yeux qui n’ont jamais pleuré, ces bouches qui n’ont jamais ri !

334. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Sandeau » pp. 77-90

Il y a un caricaturiste qui nous étreint le cœur et qui nous plante aux lèvres un rire plus triste que les larmes : c’est ce grand profanateur de Cervantès. Seulement, il ne rit pas, lui, et, quoiqu’il soit difficile de l’aimer, on sent avec respect qu’il est un maître, tandis que M. 

335. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Ch. Bataille et M. E. Rasetti » pp. 281-294

… Or, par cela même qu’elle a la passion du devoir… abstrait, sans doute, l’auteur, qui sait rire comme tout Ægipan, nous fait de Clémentine une caricature ! […] Bataille et Rasetti auraient beau rire, comme tous les diables, de ce danger, moi, j’y croirais !

336. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »

Puisqu’il se plaint dans sa préface, avec un rire couleur un peu gomme-gutte, des chicanes de moralité qu’on lui a faites, je veux bien les lui épargner, et ne considérer que littérairement les nouveaux livres qu’il publie, trop dégoûtants, du reste, pour pouvoir être dangereux ! […] L’impresario Giskel est cet éternel vieillard qui aime, et qui également fait pleurer ou rire, selon qu’on le trouve dans un roman ou dans une comédie.

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