. — Tais-toi, sotte, reprend le Coq ; Renart n’a pas les os si durs qu’il ose se mucher ici ; notre palis n’est pas si vieux qu’il l’ait pu déjà mettre en pièces. […] L’un d’eux, Charuel, change de couleur à cette idée, et déclare honni celui qui ne maintiendra pas la cause du duc légitime (Charles de Blois)e, et qui s’en ira sans donner de coups d’épée. — « Cette chose m’agrée, dit Beaumanoir ; allons à la bataille, ainsi qu’elle est jurée. » Il revient à Bombourg, qui lui représente encore que c’est folie à lui d’exposer ainsi à la mort la fleur de la duché ; car, une fois morts, on ne trouvera jamais à les remplacer. — « Gardez-vous de croire, répond Beaumanoir, que j’aie amené ici toute la chevalerie de Bretagne, car ni Laval, ni Rochefort, ni Rohan et bien d’autres n’y sont ; mais il est bien vrai que j’ai avec moi une part de cette chevalerie et la fleur des écuyers… » Bombourg reprend la bravade et l’invective.
Agréé toutefois de Louis XIV au début de ses conquêtes de Flandre pour son expérience et sa bonne mine, et devenu l’un de ses aides de camp, il se reprenait aux grandes espérances, lorsque l’inimitié de Louvois, qui haïssait en lui l’allié du maréchal de Bellefonds, l’arrêta de nouveau, du moins dans son avancement militaire ; car le marquis de Villars eut depuis de grandes missions et des ambassades. […] — « C’est, reprit Villars, à ce que, dans le même temps que plusieurs escadrons paraissent se retirer, plusieurs autres s’avancent dans les intervalles, et appuient leur droite au ruisseau dont ils voient que vous prenez la tête, afin que vous les trouviez en bataille. » Le prince de Condé lui dit ; « Jeune homme, qui vous en a tant appris ?
Guérin est arrivé à La Chênaie en hiver, au cœur de la saison morte, et quand tout est dépouillé, quand les forêts sont couleur de rouille, sous ce ciel de Bretagne toujours nuageux « et si bas qu’il semble vouloir vous écraser » ; mais vienne le printemps, le ciel se hausse, les bois reprennent vie, et tout redevient riant. […] Les nuages reprennent leurs formes légères et gracieuses, et dessinent sur l’azur de charmants caprices.
Le duc de Bourgogne l’admira si fort qu’il en traduisit de beaux morceaux et les fit lire à Louis XIV, qui là-dessus reprit en gré l’abbé négociateur, depuis quelque temps tombé en disgrâce. […] » « Ainsi, dans cet aimable prince, l’un des meilleurs hommes du temps, se trahit l’incurable vieillesse d’un monde qui va finir… » Je reprends ma pensée.
Ce fut son dernier effort, son dernier éclair d’intérêt à la vie ; et le mal le reprit pour ne plus cesser. […] Les pensées militaires reprirent Napoléon à ses dernières heures et au chevet de l’agonie.
je ferai bien ouvrir, moi », reprit le comte ; et il frappa assez longtemps sans qu’on lui répondît. […] Avec moi, la vivante image ou veille ou dort ; tantôt je la baise, ou je la renferme, ou je la reprends ; tantôt je me l’applique au cœur, tantôt aux yeux, comme un homme qui a perdu les sentiers de la raison.