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469. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution d’Angleterre »

L’idée religieuse. […] Or, on dira ce qu’on voudra du fanatisme religieux, il marque au moins que les âmes ont leur trempe, que les mœurs se tiennent droites encore, que les probités se surveillent sous le regard, toujours présent, de la Justice éternelle.

470. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Silvio Pellico »

I C’est l’écrivain religieux, bien entendu, qu’on cherchera ici et qu’on va y trouver sous le nom de Silvio Pellico ; car, de volonté ou de nature, Silvio Pellico est un écrivain religieux, et même, à tort ou à raison, une influence pour certaines âmes.

471. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »

Le déisme, l’idée la plus faible qu’il y ait en philosophie religieuse, est proportionnel au cerveau de M.  […] Simon, c’est la substitution d’un théophilanthropisme, nominalement religieux, aux religions qui furent jusqu’ici l’honneur et la force morale du monde, et c’est cette substitution, qu’il est bon de réaliser sans coup férir et sans danger, sans éveiller les justes susceptibilités de ces religions puissantes encore et en leur témoignant tous les respects !

472. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVII. Silvio Pellico »

Silvio Pellico29 [Le Pays, 6 août 1857] I C’est l’écrivain religieux, bien entendu, qu’on cherchera ici et qu’on va y trouver sous le nom de Silvio Pellico, car de volonté ou de nature, Silvio Pellico est un écrivain religieux et même, à tort ou à raison, une influence pour certaines âmes.

473. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »

En expliquant la charité chrétienne par le célibat et les monastères, Martin Doisy a trouvé dans le célibat religieux, dont il fait avec raison le principe générateur de la perfection de l’homme et de l’assistance sociale, un puissant et nouvel argument contre ce Communisme moderne qui veut remplacer la charité par le droit de tous. […] L’auteur de l’Assistance montre bien que les circonstances dans lesquelles vivaient les fidèles des premiers temps étaient des circonstances d’exception, et que la communauté, au sens chrétien, s’est perpétuée dans l’Église de Jésus-Christ là seulement où elle était réalisable, c’est-à-dire dans ces communautés religieuses, éternelles comme la religion elle-même, dont elles ne sont la plus grande force que parce qu’elles en sont la plus grande vertu.

474. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Vte Maurice De Bonald »

quand on a l’honneur de porter le nom de Bonald, on est trop profondément religieux pour ne pas croire aux mystères et aux réserves de la Providence ; seulement, si, comme l’a dit un historien réputé grand, « ce qui corrompt le plus les partis, c’est leur espérance », Maurice de Bonald a voulu, du moins, épargner au sien cette corruption-là. […] L’histoire de la monarchie française a été rompue par la révolution le jour que cette monarchie s’est séparée du principe religieux qui faisait sa vie et sa force, et cette rupture n’est pas seulement qu’une interruption momentanée… Pour les logiciens de l’Histoire, qui a sa mathématique inflexible, c’est la rupture dans la chaîne des faits qu’il faut nécessairement reprendre dans leur ordre, comme un raisonnement dans le sien, si on veut se retrouver dans la vérité, qui est la même dans l’ordre des raisonnements et des faits.

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