Le nom de Catulle, qu’il a reçu à sa naissance, montre les goûts littéraires de la famille. […] elles ne se font pas d’illusions là-dessus, celles qui les reçoivent, je vous l’assure ! […] Mon père vivait à Athènes, à la cour du roi Othon le prince bavarois que nous avons reçu des mains des grandes puissances. […] Je sais trop bien que j’en suis indigne : il y a plus d’un an que je n’ose plus aller recevoir l’hostie. […] Il reçoit ses amis avec le même empressement dont ceux-ci usent de son hospitalité cordiale.
Elles y habitent, y reçoivent un culte pieux que solennisent des hymnes dignes d’elles, parlent elles-mêmes parfois par la voix de leur hôte, le payent du noble privilège de rester presque seul à posséder l’art du beau vers français.
Mon assujettissement aux dates des faits, aux âges des personnes, à la nomenclature des ouvrages ; ma division en périodes, qui fait revenir souvent les mêmes noms sans autre motif que d’en présenter une revue à différentes époques, tout cela est très fastidieux ; et cependant comme mon but était de prouver que les notions généralement reçues confondaient des personnes, des choses sans relation, uniquement parce qu’on n’avait pas démêlé les temps de leur existence, j’ai voulu rendre aux amateurs d’histoire le service de remettre les choses en leur temps et les personnes à leur place.
HABERT, [Philippe] Commissaire d’Artillerie, un des premiers qui furent reçus à l’Académie Françoise, né à Paris en 1603, mort en 1637, d’une autre famille que les précédens.
Presque d’heure en heure, le président de la Constituante lit les dépêches qu’il reçoit du général Cavaignac. […] Elle recevra de lui sa foi, ses sentiments, ses idées ! […] La faveur avec laquelle ont été reçus les tableaux des mœurs du demi-monde et les peintures de la bohème littéraire suffiraient à le prouver. […] J’ai entendu raconter par un élève en médecine qu’il avait lui-même reçu à titre d’héritage la pipe du poète, mort à l’hospice, comme celui-ci raconte avoir reçu celle de Jacques le statuaire, mort à l’hôpital. […] Elle reçut un nom comme elle recevait l’eau des nuées sur son front quand il pleuvait.
Elle a des maximes, des principes qui contrastent avec sa date, avec sa jeunesse, avec son air enfant : Défions-nous surtout de ceux qui s’élèvent avec tant d’acharnement contre ce qu’ils nomment les préjugés reçus dans la société. […] Si l’abbé Barthélemy reçut beaucoup de ses nobles amis, il leur apporta donc aussi beaucoup du sien en retour ; il leur sacrifiait plus qu’il ne laissait voir ; il en avait conscience, en même temps qu’il en gardait pour lui le secret : tout cela l’honore. […] Ce n’est pas nous qui prendrons plaisir à ajouter notre commentaire au sien et à l’écraser du voisinage de Mme de Sévigné : oui, Mme de Sévigné avait proprement reçu d’une fée en naissant l’imagination, ce don magique, cette corne d’or et d’abondance ; mais, de plus, elle avait su ménager sa vie et sa sensibilité.