L’opposition, jusque-là timide et dispersée, en reçoit force et cohésion. […] Que chacun de nous s’examine ou se souvienne des confidences reçues dans son jeune âge. […] Que de tares et de lourdes hérédités ils ont reçues au berceau. […] Pas plus d’ailleurs qu’ils ne s’inclinent devant les fausses gloires, ils ne reçoivent leurs arrêts de la mode. […] Il venait le remercier d’une lettre courtoise qu’il en avait reçue.
On avait eu soin de le faire tonsurer dans le temps où il avait reçu la confirmation, à l’âge de dix ans : cette tonsure le rendait apte à obtenir des bénéfices. […] Il était reçu avocat au Parlement de Paris en 1664, c’est-à-dire à vingt et un ans. […] Choisi pour la charge de procureur du roi des requêtes de l’hôtel, reçu haut la main avec honneur et sans subir l’examen, puis six ans après (1671) pourvu de la charge d’avocat général au grand Conseil, reçu également sans subir d’interrogatoire et avec dispense d’âge (il fallait avoir trente ans, et il n’en avait que vingt-huit), on voit que Foucault était ce qu’on appelle un excellent sujet, régulier, exemplaire, et même brillant dans les parties sombres : il s’agit d’un brillant qui n’est que relatif. […] Foucault, agréé, présenté au roi, reçut la nouvelle charge avec toutes sortes d’avantages et de faveurs extraordinaires, dispense d’âge, de service, et remise de finances. […] Puis, à côté de l’appât, les privations : on retranchait les protestants de toutes les charges, même municipales, des villes : « J’ai reçu (janvier 1679) un arrêt du Conseil qui exclut les habitants de la Religion prétendue réformée des charges politiques de la ville de Montauban, et ai proposé à la Cour d’en rendre un pareil pour toutes les autres villes. » Foucault aura souvent de ces propositions-là ; il aime à devancer la Cour, dans le sens de la Cour.
J’ai reçu, Monsieur le maréchal, votre première lettre du 10. […] J’ai reçu des lettres d’une personne (sans doute Mlle Leduc) que vous voyez souvent ; mais il ne me paraît pas encore qu’elle ait reçu des miennes. […] Il raconte, de son ton caustique, comment le prince le consulta un jour sur une pièce dont il se croyait bonnement l’auteur pour en avoir donné ou changé quelques mots, et qui était d’un gentilhomme de sa maison : « Quand cette comédie a été achevée, nous dit Collé, Son Altesse l’appela simplement noire pièce, et il finit par l’appeler ma pièce, en sorte qu’elle a été jouée autant sous le titre de la pièce du prince que sous celui de Barbarin. » Le prince en reçut des compliments de tout le monde, y compris ceux de ce sournois de Collé, avec le même aplomb que Louis XVIII se laissait louer et admirer à bout portant pour un mot de Beugnot. […] Il y eut un mémoire écrit au nom du prince sur la question, et une réponse catégorique et fort digne, de Duclos : il importait au moins qu’après l’avance qu’on lui avait faite et qu’elle s’était empressée d’accueillir, la Compagnie ne reçut point un affront. […] Il n’était pas encore reçu au mois de mars 1754, et les réceptions alors suivaient de plus près les nominations qu’aujourd’hui.
Jamais militaire ne reçut un honneur plus mérité. » Pelleport n’était pas de ceux qui sont nés irrésistiblement soldats, il le devient ; il aurait pu être autre chose. […] C’est ainsi que nous fûmes reçus après avoir préservé le midi de la France de l’invasion espagnole ; j’en fus étonné et affligé, mais bientôt je me résignai. […] Transporté à Paris sur un brancard par deux sapeurs, personne ne voulut me recevoir dans la capitale. C’était un spectacle vraiment instructif pour l’armée, toujours si prête à verser son sang sur les champs de bataille, que de voir des Français refuser de recevoir chez eux un officier général mourant pour la patrie. Après avoir reçu d’un épicier un verre d’eau, des gens du peuple (ils étaient restés Français), Parisiens du faubourg, enfoncèrent les portes d’un hôtel, m’introduisirent dans les salons de MM.
Catinat prit en mai Veillane qu’on avait manquée en janvier ; il s’y exposa tellement de sa personne qu’il en reçut des réprimandes du roi, de Louvois, de sa famille ; il promit de se corriger, mais il n’y réussit qu’imparfaitement ; tout général en chef qu’il était, les jours d’action il aimait à être au feu. […] Je crois que j’en recevrai plus de louanges chez nos ennemis que parmi nous ; car je sais bien tous les discours qu’ils tiennent là-dessus. […] Catinat, qu’on avait laissé en sentinelle à la frontière durant tout l’hiver, ne reçut que plus tard les dernières instructions de Louis XIV écrites au pied levé et au moment même où le roi partait pour l’armée de Flandre (10 mai). […] Vous pouvez en prendre la qualité et en recevoir les honneurs. […] J’ai assurément reçu, Sire, cette nouvelle avec tout le trouble de joie qu’elle mérite, et je ne puis exprimer à Votre Majesté combien l’on est agité de sentiments d’obligation et de reconnaissance, quand on reçoit une pareille marque de l’honneur de son estime et de son affection. » Le trouble de joie !
Il pense donc à déclarer la chose, et voudrait que Ricciardo se contentât de recevoir ses deux mille écus. […] Après avoir reçu sa parole sur ce point, il lui a tout expliqué. […] Lelio, en habit de femme, reçoit Fabio sans lumière. […] Il s’agit d’une jeune fille qui a reçu une lettre de son amant, lequel est à l’armée ; elle ne sait pas lire et voudrait qu’on lui lût cette lettre. […] Le soldat aurait assisté à une bataille, s’y serait vaillamment comporté et aurait reçu une grave blessure.