On ferait volontiers comme cette femme du xviiie siècle, qui écrivait bravement à son mari ce rare billet : « Je vous écris parce que je n’ai rien à faire.
Il faudrait avoir le goût très blasé par les grosses nourritures pour n’y pas reconnaître d’abord quelque chose de délicat, de subtil et de rare, dont la ténuité si frêle et si pénétrante résiste à l’oubli.
Paul Arène, conteur exquis en prose, se montre, je crois, aussi souvent parisien que provençal dans ses vers trop rares.
Auguste Dorchain Le maître prosateur d’Atala et des Mémoires s’était cru d’abord destiné à la poésie… De ses rares poésies lyriques — vous parler d’un Moïse applaudi chez Mme Récamier, mais sifflé au théâtre — on n’a retenu que quelques stances gracieuses.
Rebell nous a charmé et nous a donné cette très rare réjouissance de la Force contemplée.
Et ils sont rares, ceux-là qui savent aujourd’hui bercer notre tristesse déçue et nos luttes avides D’un chant simple et nouveau comme le bruit des feuilles… [L’Ermitage (octobre 1890).]