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389. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

Aujourd’hui ce rapport est renversé. […] Le symbole implique entre deux images plastiques différentes une analogie de rapports telle que l’art, se plaçant pour l’animer à l’intérieur de l’une, reproduise des rapports de succession analogues à ceux qui constituent la vie de l’autre. […] Ces rapports ne sont pas donnés à nos sens, mais induits et animés par notre esprit. […] On retrouvera les rapports de cet ordre d’idées avec la spéculation idéaliste. […] Il croit à des séries de rapports nécessaires et uniques entre le visible et l’invisible », dit Jules Lemaître.

390. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Sous ce rapport, ils nous ont sérieusement réjoui ; et il n’y avait pas de milieu : ils devaient nous réjouir ou nous épouvanter. […] C’est, sous ce rapport, un livre peut-être sans égal dans notre littérature actuelle.. […] Pourquoi ces rapports d’amour que la nature, que la raison réclament entre Dieu et nous, pourquoi ces rapports n’existent-ils pas ? […] Il faut que ces rapports existent ; vous l’accordez. […] sur tous ses rapports avec l’univers, avec les hommes, avec Dieu ?

391. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 284

La singularité de ce titre n’a nul rapport avec ce qu’on trouve dans le Livre ; on ne peut tout au plus parvenir, en le lisant, qu’à se gâter l’esprit par des images dégoûtantes, & à se familiariser avec le langage du vice le plus effronté.

392. (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »

Dans le rapport d’ailleurs excellent et plein d’esprit (c’est tout simple), et de justesse quant aux conclusions, que vous avez entendu, l’honorable rapporteur, M.  […] Depuis le rapport de M.  […] Axenfeld et Robin, ne faisant de cours que pendant le semestre d’hiver, n’ont pas eu l’occasion, depuis la pétition et le rapport, de s’expliquer et de protester publiquement en ce qui les concernait. […] Ne vous étonnez pas, messieurs, que la pétition et le rapport dont elle a été l’objet aient produit une sensation profonde. […] J’en viens au fait peut-être le plus grave du rapport et qui s’y est introduit subsidiairement, bien qu’il soit étranger à la pétition.

393. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »

La faculté que possèdent certaines plantes de pouvoir être greffées ou écussonnées sur d’autres est si évidemment indifférente à leur prospérité à l’état de nature, que personne ne supposera, je présume, qu’elle leur ait été donnée comme une propriété spéciale ; mais chacun admettra au contraire qu’elle doit dépendre incidemment de quelques rapports inconnus dans les lois de croissance de ces plantes. […] Les espèces domestiques sont moins étroitement adaptées au climat et aux autres conditions physiques de la contrée qu’elles habitent que les espèces sauvages, car elles peuvent en général se transporter impunément en d’autres contrées très différentes sous le rapport du climat, du sol, etc. […] Mais il n’est aucune raison de penser que les croisements entre espèces aient été spécialement frappés d’un degré de stérilité, variable pour chacune d’entre elles, dans le seul but d’empêcher leur mélange et leur confusion dans la nature ; pas plus qu’on ne peut supposer que certains arbres ont été spécialement doués d’une incapacité, également variable en degré et sous d’autres rapports encore fort analogues, d’être greffés l’un sur l’autre, afin d’empêcher qu’ils ne s’entre-croisent et ne se greffent naturellement les uns sur les autres dans nos forêts. […] Quant à la stérilité des hybrides dont les organes reproducteurs sont plus ou moins atrophiés, et chez lesquels l’organisation tout entière a été troublée par le mélange de deux organismes spécifiquement distincts, elle semble en rapport étroit avec la stérilité qui affecte très fréquemment les espèces de race pure, quand leurs conditions de vie naturelles ont été troublées. […] Bien que Gærtner ait établi que la faculté de croisement n’est pas en rapport constant avec celle de greffement, c’est-à-dire que les espèces capables d’être greffées les unes sur les autres ne sont pas toujours celles qui croisent le plus aisément et qui se montrent les plus fécondes, il reste néanmoins très probable que la faculté générale, mais inégalement constatée chez les diverses espèces, de pouvoir être greffées les unes sur les autres, est une conséquence générale de leur faculté de croisement, c’est-à-dire que les deux ordres de phénomènes ont quelque chose de commun et dérivent des mêmes causes, tout en suivant jusqu’à un certain point d’autres lois.

394. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VIII. Utilité de l’étude du plan et de la composition des ouvrages qu’on lit »

Inversement, quand un livre se présente avec une table de matières ample et exacte, étudiez-en le rapport avec le corps du développement.

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