/ 1665
9. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -

Toujours on rencontre pour ressort primitif quelque disposition très-générale de l’esprit et de l’âme, soit innée et attachée naturellement à la race, soit acquise et produite par quelque circonstance appliquée sur la race. […] La race. […] Lorsqu’on a ainsi constaté la structure intérieure d’une race, il faut considérer le milieu dans lequel elle vit. […] Pareillement dans une race, selon que l’aptitude aux idées générales sera différente, la religion, l’art et la philosophie seront différents. […] et quelles sont les conditions de race, de moment et de milieu les plus propres à produire cet état moral ?

10. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »

L’anthropologie a démontré que dès la plus lointaine époque, les races sont mêlées et de types divers. L’histoire expose de même qu’il n’est pas de nations formées d’une seule race. […] L’Angleterre proprement dite, que sa situation insulaire aurait dû protéger contre les invasions, présente un nombre considérable de races diverses. […] Ceux que nous donnons suffisent et sont probants : ils ne peuvent être expliqués ni par la théorie de la race, ni par la théorie du milieu. […] Il expose au § 16, les faits de permanence des caractères de race en dépit du temps et du changement d’habitat.

11. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Louis Wihl »

En aurait-on une immensité à son service, si on est de ces races, la personnalité la plus robuste et la plus profonde naît marquée d’un caractère de nationalité inévitable ; comme, au contraire, il en est d’autres où le génie, quand il y a génie, appartient davantage à l’homme qui en est investi et reste franc du collier de force de la race. Dans les premières de ces deux espèces, comptent au plus haut degré la race juive et la race germanique, et peut-être de toutes sont-elles celles-là qui enfoncent davantage leur cachet jusque dans la pulpe même du cerveau humain. […] L’influence de la race juive sur les esprits les plus vigoureusement individuels est ineffaçable. […] Or, si cela est pour les Juifs négateurs qui se sont dépouillés de leur foi pour se faire des croyances nouvelles, que sera-ce pour ceux qui sont restés fidèles à l’esprit de leur race ? […] on n’eût guères attendu à l’avance ces deux poèmes du poète désolé, nostalgique, à idée fixe, des Hirondelles ; mais c’est qu’on aurait oublié l’influence de la double race de Louis Wihl.

12. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »

Caractère de la race. Il ne nous appartient pas — et il serait sans doute infructueux — de rechercher ce qui nous est parvenu du sang ou de l’humeur de nos aïeux celles et gaulois, dans quelle mesure précise, de quelle façon la conquête romaine et l’immigration franque ont modifié le tempérament de la race, où s’étaient déjà mêlés plusieurs éléments. […] Race de bon sens, parce que l’intelligence, les idées la mènent, elle est inconstante et légère, parce qu’elle n’a guère de passions dont le hasard de ses raisonnements ne change l’orientation, elle paraît aventureuse et folle, quand ses déductions et ses généralisations la heurtent à l’implacable réalité des intérêts et des circonstances. […] Race enfin discoureuse, conteuse, sociable, tempérant par la vanité le goût, des idées générales et par le désir de plaire l’âpreté du dogmatisme. […] Renan, Essai sur la Poésie des races celtiques.

13. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30

Les Mérovingiens chez les Franks, comme les Amales chez les Goths, comme les autres races royales des barbares, étaient des Ases, c’est-à-dire des fils des dieux. […] Ce prince, le dernier vraiment grand de sa race, marcha sur les errements de Brunehaut. […] Cependant, tout aussitôt après Dagobert, la décadence de sa race, un moment retardée, reprend son cours et se déclare par mille symptômes. […] Pepin, premier roi de sa race, recueillit le prix de cette politique ; élu roi à Soissons, il fonde l’ère des royautés nouvelles. […] M. de Saint-Priest se sera dit qu’il y avait là un sujet tout neuf : retrouver les vieux titres de nos races monarchiques et ceux aussi de l’Église à ces époques.

14. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

C’est une question de race. […] Nous sommes une race. Et ils sont une certaine autre race. […] C’est toujours la race qui paie. […] Et de la race à venir.

/ 1665