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356. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Edgar Poe » pp. 339-351

Doué de la force de cette race de puritains qui se sont abattus d’Angleterre comme une bande de cormorans affamés, ce qu’il prend aux préoccupations contemporaines ne vaut pas la force qu’il déploie pour se servir de ce qu’il a pris ; et ici nous arrivons à ce qui l’emporte, selon nous, dans Edgar Poe, sur les résultats obtenus de sa manière, — c’est-à-dire l’application de son procédé. […] Fatalité de l’origine et de la race !

357. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »

« Vertu139, laborieuse épreuve de la race humaine, toi, la plus noble poursuite de la vie ! […] Nous sommes, en effet, une race issue de toi, ayant par privilège le signe imitatif de la voix, entre tous les êtres mortels qui vivent et rampent sur la terre.

358. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Préface »

L’originalité des races et des institutions n’est plus.

359. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre I. Les idées et les œuvres. » pp. 234-333

Une race nouvelle, engourdie jusque-là, donne le signal : l’Allemagne, par toute l’Europe, imprime le branle à la révolution des idées, comme la France à la révolution des mœurs. […] Nulle race n’a l’esprit si compréhensif ; nulle n’est si bien douée pour la haute spéculation. […] Le barbare, l’homme féodal, le cavalier de la Renaissance, le musulman, l’Indien, chaque âge et chaque race a conçu sa beauté, qui est une beauté. […] Économes, patients, précautionnés, rusés, il le faut bien ; la pauvreté du sol et la difficulté de vivre les y ont contraints ; c’est là le fonds de la race. […] Après tout, cet homme est convaincu, il a passé sa vie à méditer ces sortes d’idées, elles sont la poésie de sa religion, de sa race et de son climat ; il en est imbu : ses peintures, ses récits, toutes ses interprétations de la nature visible et de la vie humaine ne tendent qu’à mettre l’esprit dans la disposition grave qui est celle de l’homme intérieur.

360. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Calemard de Lafayette, Olivier (1877-1906) »

Léonce de Lavergne ou Arthur Young ; quand, par exemple, il étudie l’étable et le bétail ; quand il nous fait assister au premier essai de la nouvelle charrue, de l’instrument aratoire moderne qui a contre soi la routine et bien des jaloux ; quand il nous décrit la race des bœufs du mézenc (montagne du pays), qui, au labour, craignent peu de rivaux et qui rendent au maître plus d’un office : Le lait, le trait, la chair, c’est triple bénéfice.

361. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404

Casaubon est un des savants les plus solides, les plus substantiels de son temps, un des derniers de cette grande race du xvie  siècle qui en compte de si prodigieux ; mais en même temps il n’a rien, pour l’emphatique et le farouche, de ces grands preux de pédanterie, comme on a pu appeler les Scaliger. […] Il est vrai qu’il n’avait pas également sauvé tous les siens, et, avant de quitter la France, il avait eu le chagrin de voir son fils aîné converti, et qui se fera même Capucin. « Ô race de vipères ! […] Mais Commynes est pour l’impôt librement consenti, pour le droit des communes, et non pour ce droit divin, pour ces prérogatives absolues que revendiquait Jacques, et dont la chimère obstinément poursuivie perdit sa race.

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