/ 1665
1623. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Notes et pensées » pp. 441-535

Va, deviens grand ; conquiers l’autorité parmi les âges ; que tes paroles gagnent en poids chaque jour, et qu’une fois, tout à la fin, un mot de toi, sorti lentement, n’ait qu’à tomber sur cette race des abjects Mévius pour qualifier leur nom dans l’avenir… Mais alors, ce mot, vieillard auguste et clément, tu ne le prononceras pas !

1624. (1933) De mon temps…

  J’ignore quelle fut l’origine entre Villiers et Mendès de l’antipathie réciproque, pour ne pas dire plus, qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, mais je crois qu’elle venait de profondes différences de race et de nature.

1625. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232

Il ajoute, pour justifier ce refus : Ne vous figurez point que, dans cette journée, D’un lâche désespoir ma vertu consternée, Craigne les soins d’un trône où je pourrais monter, Et par un prompt trépas cherche à les éviter, J’écoute trop peut-être une imprudente audace : Mais, sans cesse occupé des grands noms de ma race, J’espérais que, fuyant un indigne repos, Je prendrais quelque place entre tant de héros ; Mais, quelque ambition, quelqu’amour qui me brûle, Je ne puis plus tromper une amante crédule.

1626. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

D’une part, en voyant reparaître les races royales qui, par leur nom, semblent les représentants de tout l’ordre ancien de la société, et en s’apercevant qu’en même temps aucun de ses débris ne pouvait reprendre la vie ; qu’il n’y avait nul moyen de les réunir, de les replacer en leur ancienne situation ; que si les mœurs, les idées, le train général, demeurent les mêmes, beaucoup d’illusions se sont dissipées, beaucoup de folles espérances se sont évanouies ; on a commencé à se faire quelque idée de la force des choses, et à ne plus regarder la révolution comme un accident, comme le fait de tels ou tels individus. […] Sans doute ils étaient de la race irritable des poètes.

1627. (1714) Discours sur Homère pp. 1-137

Qu’est-ce que des dieux qui n’ont point fait l’homme, nés comme lui dans la succession des siecles, et multipliés par les mariages, à la maniere des races humaines ?

1628. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Valéry a fait remarquer que les plus grandes œuvres versifiées de la race latine appartiennent à l’ordre didactique ou historique et « empruntent une partie de leur substance à des notions que la prose la plus indifférente aurait pu recevoir. on peut les traduire sans les rendre tout insignifiantes. c’est qu’elles ne sont pas purement, exclusivement poétiques.

/ 1665