J’avais donc résisté inflexiblement, le lendemain de la révolution de Juillet, à toutes les avances du prince nouveau et à son gouvernement, qui m’offraient avec instance un rôle dans le drame. […] C’est le rôle ingrat que j’y ai pris et que je suis résolu à y tenir. […] Revenons à son grand rôle dans la révolution de 1830 et à l’explication qu’il donnait volontiers de ce rôle tant reproché par les impatients de son parti. […] « Voilà, mon ami, ajouta-t-il, tout mon rôle dans les journées de 1830 : j’ai été le souffleur de l’événement, j’ai laissé la responsabilité aux ambitieux et aux dupes : qu’en pensez-vous ? […] Une telle contradiction entre le nom d’un prince du sang et son rôle de roi révolutionnaire faisait du duc d’Orléans un instrument de parti, votre complice, mais n’en faisait pas un vrai roi.
Rossignol, les caractères généraux de la poésie pastorale ; on a déterminé avec assez de précision quels devaient être le lieu de la scène, le rôle des acteurs, le ton du discours, les qualités du style ; mais l’organisation intérieure, le mécanisme secret, la structure savante et ingénieuse de cette poésie, ont été jusqu’ici peu étudiés. […] Grâce à ce rôle nouveau qu’une semblable interprétation créait à Virgile, et que la vague tradition favorisa, on comprend mieux comment le divin et pieux poëte (le poëte pourtant de Corydon et de Didon) a pu être pris sous le patronage de deux religions si différentes et si contraires, comment le Christianisme du moyen-âge s’est accoutumé peu à peu à l’accepter pour magicien et pour devin, et comment Dante, le poëte théologien, n’hésitera point à se le choisir pour guide dans les sphères de la foi chrétienne.
Ainsi, l’on sait que le rôle de la bergère Silvia, dans l’Aminta, la pastorale du Tasse, était un des triomphes d’Isabelle Andreini. […] On peut conjecturer que le personnage de Franca-Trippa, dans la troupe des premiers Gelosi et dans celle des Comici confidenti, fut la plus fameuse incarnation de ce rôle burlesque.
En raison de quoi, Papinien proclame qu’il vaut mieux juger faussement que de ne point juger du tout ; car les hommes sans justice sont autant que bêtes en forêts, tandis que par justice se manifeste leur noblesse et dignité96. » L’individu n’est rien ; il doit être trop heureux d’être sacrifié à la société et de jouer le rôle du guillotiné par persuasion. […] À propos d’un récent procès où le parquet avait fait un triage parmi les délinquants, poursuivant les uns comme meneurs, abandonnant les autres comme « menu fretin » un critique émet les réflexions suivantes : « Avec la nouvelle théorie, le parquet sortant de son rôle de poursuivant, se fait juge.
Madame de Sévigné, qui connaissait Cottin et ne le méprisait pas, ne se serait pas réjouie d’entendre la lecture du rôle de Trissotin par Molière, si c’eut été Cottin que ce rôle représentât.
Elle ne sera pas témoin du rôle que j’ai à jouer pour faire réussir mon plan. […] Tout sage qu’il était, il avait oublié, en entreprenant de jouer le rôle d’un débauché, qu’il lui serait impossible de fatiguer le dévouement de sa femme.