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295. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Ce sont de beaux rêves. […] La tristesse d’un Maupassant nous laisse, sans espoir et sans rêve, courbés sous un esclavage humiliant et dur. […] Le rêve d’humanité primitive qui y est exprimé est lui-même le résultat d’un état de civilisation très avancé. […] Qu’il existe ou non, ce néant, éternel sommeil sans rêves, plus doux que tous les rêves, je l’aime. […] Il cherche avec nous quelle est la meilleure façon de vivre, et il nous expose quel est son propre rêve.

296. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

Elle n’entendait, ne voyait plus rien, vivait dans une fièvre et dans un rêve. […] L’une d’elles représente l’irréductible logique, l’autre le rêve enthousiaste qui n’a pas assez de l’univers pour y développer son domaine. […] pouvoir entrer en elle, et que mon rêve s’emmielle à leurs âmes, et que je vive en elles comme un autre ange gardien !  […] C’est à lui que Lamartine venait confier ses rêves de spéculations financières ; Chateaubriand ses éternelles doléances d’homme gêné ; Lamennais ses troubles de conscience. […] « Je continuai mon rêve de béatitude en rejoignant mes parents.

297. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

Un mot, un geste, et tous les couteaux sont à l’air… Le rêve de plus d’un conquérant s’acheva dans la boue fétide et sanglante des ruelles de Triana. […] Je n’aurais pas eu l’audace de la citer, si le poète ne m’avait dit lui-même qu’il y trouva une occasion de rêve et la matière d’un sonnet. […] Toute cette mise donnait l’impression d’une physionomie de bohème qui vit dans son rêve sans se soucier de ce qui se passe en dehors de lui. […] Toutes les existences menues qui végètent, trottinent, se résignent et s’étiolent dans l’immense ville sont pour lui des occasions de rêve. […] Elle n’a qu’une idée, qu’un rêve : avoir des enfants.

298. (1888) Poètes et romanciers

Il crut saisir ce rêve en se faisant soldat. […] Comme la gloire des armes était son rêve dans la vie active, l’art le plus pur, le plus élevé, voilà son rêve dans sa carrière d’écrivain. […] Ne sont-ils pas la partie enchantée de nos rêves et de nos souvenirs ? […] N’avons-nous pas répandu bien souvent toute notre âme dans leurs rêves mélodieux ? […] Est-ce la confidence d’un rêve de volupté ?

299. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mas, François »

Charles Fuster Un rêve de poudre de riz, de parfums, d’éventails ambrés, de marquises, de fines coquettes qui sauraient être des amoureuses.

300. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Marion, Joseph »

Charles Fuster C’est toute la vie d’une âme, d’une âme de poète assoiffée d’idéal, débordant de tendresse ; — ce sont ses aspirations, ses rêves, ses douleurs.

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