Pour que le bruit éclate, il faut que le livre plaise, qu’il réponde à ce qu’attend le public. […] Souvent je voudrais changer un mot, et pourtant je le laisse, la puissance d’exécution ne répondant pas à mon goût. […] On peut répondre à J. […] Celui-ci répondit en signalant les incompétences et les sottises de Balzac, à qui il refusait surtout la qualité de génie. […] Que répondrons-nous à ce justicier apparu sur les nuées avec la rapidité, la soudaineté, la violence de l’éclair ?
» À peine répondit-elle. […] Magron répondit : « C’est le grand François et la sœur Euphrasie. […] — En effet, Hodgson, je me rappelle, répondait William James. — Bonne preuve, n’est-ce pas. […] Trois cent quatre, répondait la muse. […] Baudelaire lui répondit : « Vous êtes un homme heureux !
Tout un jeune public, contre lequel tonnait La Harpe, y répondait : on a vu ailleurs que M. […] Pascal, à l’article V, demeure hautement accusé d’avoir pillé Montaigne ; son plagiat est même proclamé le plus évident et le plus manifestement intentionnel que l’on connaisse, et l’on oublie que Pascal, mort depuis plusieurs années lorsqu’on recueillit et qu’on publia ses Pensées, ne peut répondre des petits papiers qu’on y inséra et qui, pour lui, n’étaient que des notes dont il se réservait l’usage. […] Chacun de ces rapides écrits était comme un écho français, et bien à nous, qui répondait aux enthousiasmes qui commençaient à nous venir de Walter Scott et de Byron. […] En somme, il m’est évident que Nodier se trouve originellement en France de cette famille poétique d’Hoffmann et des autres, et que s’il répond si vite sur ce ton au moindre appel, c’est qu’il a l’accent en lui.
Le roi le veut, il faut que vous soyez de son salon pour obtenir ses grâces ; sinon, à la première demande, il répondra : « Qui est-ce ? […] La cause de cette inertie est manifeste ; interrogés sur leur opinion, tous répondent : « Nous sommes de la province, il nous faut attendre pour savoir ce que l’on fait à Paris ». […] Près de là, l’abbé de la Croix-Leufroy, « gros décimateur, et l’abbé de Bernay, qui touche cinquante-sept mille livres de son bénéfice et ne réside pas, gardent tout et donnent à peine à leurs curés desservants de quoi vivre ». — « J’ai dans ma paroisse, dit un curé du Berry88, six bénéfices simples dont les titulaires sont toujours absents, et ils jouissent ensemble de neuf mille livres de revenu ; je leur ai fait par écrit les plus touchantes invitations dans la calamité de l’année dernière ; je n’ai reçu que deux louis d’un seul, et la plupart ne m’ont pas même répondu. » — À plus forte raison faut-il compter qu’en temps ordinaire ils ne feront point remise de leurs droits. […] Elle est fière de sa négligence, elle appelle cela vivre noblement92. « Monsieur l’archevêque, disait Louis XVI à M. de Dillon, on prétend que vous avez des dettes, et même beaucoup. — Sire, répondit le prélat avec une ironie de grand seigneur, je m’en informerai à mon intendant, et j’aurai l’honneur d’en rendre compte à Votre Majesté. » — Le maréchal de Soubise a cinq cent mille livres de rente qui ne lui suffisent pas.
me répondit la duchesse de Devonshire, vous ne la connaissez pas ? […] lui dis-je. — Parce qu’il a encore son innocence, me répondit-elle, et qu’il a déjà sa destinée sur son front ! […] — Monsieur le Ministre, lui répondis-je en resserrant les lèvres et en contenant mes tristes prévisions dans mon cœur, puisque vous me faites, au nom du roi et du ministère, de telles offres, c’est qu’apparemment le ministère, le roi et vous-même, vous reconnaissez en moi un esprit politique, malgré les dénigrements de vos journaux et de vos amis, qui me relèguent au rang des rêveurs et des chimériques ? — Oui, certainement, me répondit l’homme d’État. — Eh bien !
Et de là est sortie la musique : en même temps que les lignes et les couleurs répondaient à la forme des choses, les mots aux idées abstraites d’elles issues, l’harmonie des sons née de l’imitation des bruits de la nature atteignait ce où échouaient lignes et mots, l’impression sentimentale découlée de la nature. […] D’aucune façon le Parsifal n’apparaît tel ; dans le texte, il n’y a qu’anecdote ; dans l’ensemble du texte et de la musique, il ne peut y avoir qu’illustration d’une anecdote, ou musique additionnée d’une anecdote ; car le Parsifal, Amfortas, Kundry ne sont pas personnages humains ; ils n’ont pas de psychologie ; leur nature se modifie à chaque scène, ou plutôt n’est posée en aucune ; tous falots et irréels, Kundry, Parsifal, Amfortas ne répondent à rien d’humain ; ce n’est que mise en action d’un vague romancero religieux. […] Invariablement, le jeune homme répond qu’il ne sait pas. Enfin Gurnemanz lui demande quel est son nom, ce à quoi il répond : « J’en eus bon nombre ; pourtant, je n’en sais plus aucun » (Ich hatte viele, doch weiss ich ihrer Keinen mehr).