Pierre Leroux me paraît être ici dans la réalité.
M. de La Marck était là pour l’ornement, et Frochot pour la réalité.
Ces combats sans cesse décrits, et qui occupent tant de chants, ont d’un bout à l’autre (remarquons-le) une vivacité précise, une gradation, et surtout une réalité que jamais description poétique de combats n’a offerte à ce degré.
Il ne serait pas difficile de le surprendre en contradiction avec lui-même dans le cours de ses développements ; le sentiment profond et sympathique qui appartient à sa nature d’artiste donne le démenti à son rationalisme dès qu’il aborde la réalité.
La vision disparue, le poète chercha longtemps quel pouvait en être le point de départ, cet élément de réalité nécessaire à toutes les pseudo créations du haschisch.
Je m’arrête ; car cette imitation deviendrait aussi fatigante que la réalité même : mais on pourrait extraire des adresses, des journaux et des discours, des pages nombreuses, dans lesquelles on verrait la parole marcher sans la pensée, sans le sentiment, sans la vérité, comme une espèce de litanie, comme si l’on exorcisait avec des phrases convenues l’éloquence et la raison.