Émile Zola, le premier auteur qui, chez nous, rompant avec la tradition romantique, fut l’apôtre ardent et génial de cette pensée positiviste, de cette morale utilitaire, et qui basa les règles essentielles de son esthétique sur les principes mêmes de la science. […] On lui a fait une réputation d’immoralité, à lui qui fut le vulgarisateur de la morale nouvelle, de cette morale qu’on pourrait appeler « la morale du plein air », et dont l’unique règle, l’auguste précepte consiste dans le respect, l’adoration des lois de la nature. […] Émile Zola a donné au roman sa forme définitive, il lui a imposé des règles précises et harmonieuses. […] Il eut l’intuition que l’art qui est une création de la nature ne pouvait avoir d’autres règles que celles qui régissent le reste de l’univers. […] Il était peut-être excellent d’élargir et de rajeunir les règles d’Aristote qui avaient été rétrécies et défigurées par M.
Quant aux formes absolument originales, beaucoup dérivent directement du latin ou du grec, et sont instaurées suivant les règles admises.
. — Ce que nous affirmons en troisième lieu, c’est que ce quelque chose est lié à tel corps organisé ; j’ai le mien, Pierre et Paul ont chacun le leur ; et nous voulons dire par là que, en règle générale, certains changements de mon corps provoquent directement en moi telles sensations, et que certains événements en moi, émotions, voûtions, provoquent directement dans mon corps tels changements ; même règle pour Pierre, Paul et leurs corps. Mais cette règle ne fait que poser un rapport constant entre certains changements de tel corps et certains états du quelque chose inconnu ; il reste toujours à chercher ce qu’il est ; la question est réservée une dernière fois. — Après avoir constaté son existence, sa permanence, et sa principale relation, il nous faut trouver les qualités qui le déterminent. […] Or, on a vu que la sensation, après qu’elle a cessé, a la propriété de renaître par son image ; en règle générale, presque toute image nette et circonstanciée suppose une sensation antécédente ; de sorte que, si notre jugement est toujours faux en soi, il est presque toujours vrai par contrecoup. […] Règle générale, non seulement toute image précise et détaillée suppose une sensation antécédente, mais toute image précise et détaillée, qui, en apparence, en soude une autre derrière elle, suppose que la sensation d’où elle dérive était soudée de la même façon, mais cette fois réellement, à la sensation que l’autre répète.
Elle se marque, au théâtre, par une insurrection contre les règles d’Aristote. […] Par la victoire complète de la raison, des règles, de la discipline. […] Voltaire ne touche guère aux règles et au cadre consacré de la tragédie ; mais il remplit la tragédie de tirades contre les prêtres et le despotisme. […] Donc abolition des règles d’Aristote et de Boileau ; mort à la tragédie, cette grande dame, cette aristocrate, et vive le drame, où le rire, le ton familier et les plébéiens. […] La langue est modifiée du même coup dans sa grammaire ; la rigidité de certaines règles s’adoucit comme le sens de certaines finesses se perd ; et l’orthographe à son tour tend à se simplifier.
En effet, sitôt que la conclusion n’est plus contenue dans les prémisses, le raisonnement est faux, et toutes les règles compliquées du moyen âge ont été réduites par Port-Royal à cette seule règle, que la conclusion doit être contenue dans les prémisses. […] Ils ont compris qu’il y a des notions simples, c’est-à-dire des abstraits indécomposables, que leurs combinaisons engendrent le reste, et que les règles de leurs unions ou de leurs contrariétés mutuelles sont des lois premières de l’univers. […] Voilà un exemple de la méthode de concordance : sa règle fondamentale est que « si deux ou plusieurs cas du phénomène en question n’ont qu’une circonstance commune, cette circonstance en est la cause ou l’effet. » (T. […] Sa règle est que « si l’on retranche d’un phénomène la partie qui est l’effet de certains antécédents, le résidu du phénomène est l’effet des antécédents qui restent. » 1496. […] Voilà un exemple de la méthode des variations concomitantes : sa règle fondamentale est que : « si un phénomène varie d’une façon quelconque toutes les fois qu’un autre phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 1497.
En effet, sitôt que la conclusion n’est plus contenue dans les prémisses, le raisonnement est faux, et toutes les règles compliquées du moyen âge ont été réduites par Port-Royal à cette seule règle, que la conclusion doit être contenue dans les prémisses. […] Ils ont compris qu’il y a des notions simples, c’est-à-dire des abstraits indécomposables, que leurs combinaisons engendrent le reste, et que les règles de leurs unions ou de leurs contrariétés mutuelles sont les lois premières de l’univers. […] Voilà un exemple de la méthode de concordance : sa règle fondamentale est que « si deux ou plusieurs cas du phénomène en question n’ont qu’une circonstance commune, cette circonstance en est la cause ou l’effet » (tome Ier, p. 396). […] Sa règle est que « si l’on retranche d’un phénomène la partie qui est l’effet de certains antécédents, le résidu du phénomène est l’effet des antécédents qui restent. » 25. […] Voilà un exemple de la méthode des variations concomitantes : sa règle fondamentale est que « si un phénomène varie d’une façon quelconque toutes les fois qu’un autre phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 26.