La puissance du sentiment apparaît peut-être mieux quand le talent est moindre. […] Imaginer qu’on est aimé, qu’on est puissant, c’est se donner réellement, dans une mesure très variable, les joies de l’amour et de la puissance. […] « David, gravure de Moreau, soleil couchant, splendeur, gloire, puissance. […] L’ampleur, la puissance, la fécondité ont autant d’importance. […] L’œuvre n’est pas contenue dans le germe, même en puissance, de la même façon qu’un être vivant est impliqué, si je puis dire, par son œuf, un chêne par le gland.
Ambiorix, les Carolingiens, Liège enfin, c’est d’un même coin de terre que ces trois puissances sont sorties. […] Si elle fut pour moi la cause d’erreurs nombreuses, elle fut aussi l’aboutissement des puissances de mon être et me valut des joies infinies. […] Il écrit avec infiniment de recherche parfois et ses descriptions prouvent moins de puissance que de sensibilité souple et de déférente émotion. […] En lisant l’œuvre de Verhaeren, on reste étonné tout d’abord de sa puissance et de son universalité. […] Mais la puissance de Verhaeren s’excite plus que celle de Hugo : elle se cabre, va volontiers jusqu’au fracas.
Ce qu’il désigne par des noms divins, c’est ce je ne sais quoi d’invisible et de grandiose qui circule à travers la nature et qu’on devine au-delà d’elle40, mystérieux infini que les sens n’atteignent pas, mais que « la vénération révèle » ; et quand plus tard les légendes précisent et altèrent cette vague divination des puissances naturelles, une idée reste debout dans ce chaos de rêves gigantesques : c’est que ce monde est une guerre et que l’héroïsme est le souverain bien.Au commencement, disent ces vieilles légendes écrites en Islande41, il y avait deux mondes : Nilflheim le glacé et Muspill le brûlant. […] Longtemps les dieux combattront contre « les Iotes glacés », contre les noires puissances bestiales, contre le loup Fenris, qu’ils tiendront enchaîné, contre le grand Serpent, qu’ils plongeront dans la mer, contre le perfide Loki, qu’ils lieront sur des rochers, sous une vipère dont le venin distillera incessamment sur son visage. […] Comme en Germanie, parmi les tristesses du tempérament mélancolique et les rudesses de la vie barbare, on ne voit dominer et agir que les plus tragiques facultés de l’homme, la profonde puissance d’aimer et la grande puissance de vouloir.C’est pour cela que le héros, ici comme en Germanie, est véritablement héroïque. […] La vague adoration des grandes puissances naturelles qui éternellement se combattent pour se détruire et renaissent pour se combattre, avait depuis longtemps disparu dans un lointain obscur.
Il ne faut pas inférer de ces observations que ces divers degrés d’imperfection dans la structure des ailes, imperfection qui peut être le résultat du défaut d’exercice, indiquent les degrés naturels au moyen desquels tous les oiseaux ont acquis leur parfaite puissance de vol actuelle ; mais ils servent au moins à montrer quels moyens divers de transition sont possibles98. […] Il dut y avoir d’abord entre ces premiers vertébrés volants, sinon déjà ailés, une sélection sévère des variétés présentant quelques nouveaux progrès dans leur puissance de vol. […] Si nous voulons essayer de nous représenter ces formes intermédiaires, n’évoquons pas l’image d’un être exclusivement adapté pour une respiration ni aquatique ni aérienne, ni pour un vol puissant, ni pour une puissance supérieure de natation, mais figurons-nous au contraire des êtres à respiration mixte ou plutôt double, mais doublement imparfaite, capable de s’effectuer tour à tour dans l’eau à l’aide de branchies de plus en plus rudimentaires et dans l’air au moyen d’une vessie natatoire en voie de se transformer en poumons. […] De plus, les mêmes causes que nous avons vues augmenter, diminuer ou modifier la production des courants électriques musculaires et la puissance des organes électriques, agissent en même sens sur la phosphorescence du Lampyre. Chez cet insecte, la phosphorescence est localisée, comme la puissance électrique chez les poissons, et semble liée à la présence d’un organe particulier, sécrétant une substance sui generis, douée d’une odeur particulière, mais elle ne cesse pas pour cela d’être un phénomène d’ordre général. « L’exemple d’une substance organique qui brûle à l’air n’est pas nouveau, observe Matteucci, c’est le cas du bois en putréfaction, du coton graissé, du charbon très divisé et de tant d’autres combustions spontanées.
Zola de porter à la quatrième puissance le système de Millet, et pour l’ouvrier des champs et pour l’ouvrier des villes. […] La vigueur de l’esprit, la puissance de la pensée n’est donc pas nécessairement la résultante de la vigueur du corps et de la parfaite santé. […] Il y a des mots abominables comme des fers rouges. qu’une langue soit enrichie de ces bains de force. » Ainsi ces mots abominables qui composent ‘le langage des charretiers ivrognes, du personnel des halles, des filles et des souteneurs constituent des bains de force où le français doit puiser une nouvelle puissance. […] Je veux bien que pour se disculper et même se relever dans l’opinion, l’auteur en appelle à Saint-Augustin lui-même qui, pour démontrer la puissance de la volonté humaine sur nos différents organes, cite des individus qui, par des sons postérieurs ab imo, dit le texte, sans malpropreté sine pædore contrefaisaient des sons harmonieux. « Cité de Dieu. […] Pour être un grand artiste, un grand écrivain, il faut être doué de qualités maîtresses, qui constituent l’art et en sont les bases invariables, de la puissance de concentration, autrement dit la faculté synthétique.
” « Quelques rares amis visitaient Marat dans sa morne solitude : c’étaient Armonville, le septembriseur d’Amiens ; Pons de Verdun, poète adulateur de toutes les puissances ; Vincent, Legendre, quelquefois Danton ; car Danton, qui avait longtemps protégé Marat, commençait à le craindre. […] Le sentiment de son importance grandissait en lui avec le pressentiment de sa puissance. […] La capitale d’une nation exerce sur les membres une puissance d’initiative, d’entraînement et de résolution, en rapport avec les sens plus énergiques dont la tête est le siège dans la nation comme dans l’individu.