Publié au commencement de l’année, — pour le jour de l’an, comme on dit, — chamarré d’illustrations sur toutes les coutures, il donnera certainement dans les beaux yeux humides pour lesquels il a été fait… Il aura son succès comme les bonbons et les polichinelles, et il pourra chanter, car un tel livre chante : Que Pantin serait content, S’il avait l’heur de vous plaire ! […] Ceux qui lisent n’ont pas oublié cet intéressant fragment de critique d’art et de biographie sur Léopold Robert, publié au moment où l’on croyait le plus Feuillet enfoncé, englouti dans le protocole, dans ce terrible bonnet fourré du protocole qui doit entrer jusqu’au nez d’un homme quand il se le met sur la tète, et qui doit calfeutrer sa cervelle contre tout ce qui n’est pas cette majestueuse procédure.
Eugène Crépet Le titre de l’unique recueil publié par M.
Les églogues qu’il a publiées ont ce parfum de terroir, qui ne trompe pas, et par quoi on reconnaît réellement, depuis Horace jusqu’à M.
Sainte-Beuve Les Fables de Lachambeaudie, publiées dans un magnifique volume (1851), nous avertissent que l’auteur est poète, homme de talent, doué de facilité naturelle et sachant trouver des moralités heureuses quand il ne les assujettit point à des systèmes.
Le grand nombre qu’il en publia, annonce un Ecrivain plus jaloux de la multitude des volumes, que de leur perfection.
Après avoir fait passer dans notre langue plusieurs morceaux intéressans de la Littérature Italienne, & avoir publié un excellent Dictionnaire historique des Artistes, en deux gros volumes in-8°, il a succédé à M. de Querlon dans la rédaction des Annonces & Affiches pour la Province ; & l’on s’apperçoit de plus en plus que cette Feuille n’a dégénéré ni du côté du style, ni rien perdu du côté de la solidité des principes, de la justesse, de la critique, & de l’honnêteté des jugemens.