Reconnaissons bien sa supériorité dans son domaine propre. […] Les erreurs propres à chaque critique font partie de sa diathèse, de ce qui commande à la fois sa vie et sa mort. […] » Être hérétique, disait à peu près Bossuet, c’est avoir une opinion propre. […] » La tâche propre de la critique professionnelle, c’est de créer un monde d’idées, de rapports, d’intelligence. […] « La verve, écrit Diderot, a une marche qui lui est propre ; elle dédaigne les sentiers connus.
Même pas de mon propre fils. […] Je crois que je le poursuivrai pour mon propre compte. […] Il me semblait que je portais sans cesse du linge propre et neuf. […] C’est, dit-il, la réaction propre de l’individu. […] que sera-ce alors, sinon consumer son propre fonds, et se manger le cœur.
Quelques-uns des sujets qu’il a traités, étoient propres à lui fournir de grands traits. […] Celle de Louis XIV est bien propre à faire connoître que l’Orateur avoit de la noblesse & de la fermeté dans le caractere ; que son imagination étoit riche & féconde, son style séduisant & inépuisable ; mais elle humilie en quelque façon son Héros, ce qui n’est pas ordinaire dans ces sortes d’ouvrages, & n’en fut jamais le but.
Section 17, de l’étenduë des climats plus propres aux arts et aux sciences que les autres. […] Il ne suffit pas qu’un païs soit à une certaine distance de la ligne pour que le climat en soit propre à la nourriture des hommes d’esprit et de talent.
Sans la position incroyable de considération intellectuelle dont jouit l’auteur en Italie, et sans l’éminent talent du traducteur qu’il vient de rencontrer en France, il n’y aurait qu’à laisser mourir cette histoire, de sa propre faiblesse, dans l’obscurité. […] Pour avoir une idée juste des incohérences de Cantu, il faudrait le lire dans sa propre langue.
On tâchera d’éviter cet écueil dans cette courte histoire de la vie de Molière ; on ne dira de sa propre personne, que ce qu’on a cru vrai et digne d’être rapporté ; et on ne hasardera sur ses ouvrages rien qui soit contraire aux sentiments du public éclairé. […] Elle fut alors accordée à ceux qui eurent le privilège de l’opéra, quoique ce vaisseau soit moins propre encore pour le chant, que pour la déclamation. […] Molière en prit soin comme de son propre fils. […] Mais c’était un ouvrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu, qu’à être joué. […] On prétendit alors que ce genre de versification était plus propre à la comédie que les rimes plates, en ce qu’il y a plus de liberté et plus de variété.