Il est bien, en effet, un poète de transition et de l’époque intermédiaire, en ce sens qu’il unit en lui plus d’un ton de l’ancienne école et déjà de la nouvelle ; mais, ce que je prétends, c’est que ce n’est nullement par un procédé d’imitation ou par un goût de fusion qu’il nous offre de tels produits de son talent, car il est, il a été poète, sincèrement poète, de son cru et pour son propre compte ; il en porte la marque, le signe, au cœur et au front : il a la verve.
Il s’en faut bien que ses Successeurs actuels dans le Ministere Evangélique suivent une semblable route : aussi sont-ils bien éloignés de rendre les mêmes services à la Religion, & de pouvoir prétendre à la même gloire.
Sans prétendre néanmoins décider la question, nous nous contenterons de dire que Zaïde est un des meilleurs Romans.
Nous ne prétendons pas imputer à M.
Il n’y a pas à prétendre que la métaphysique n’est point de mise dans une telle matière ; car Descartes, Newton et même Laplace ont dû sortir du domaine propre des mathématiques. […] Elles la jettent par la bouche, disent ceux qui prétendent qu’elles l’apportent de dehors dans leurs ruches. […] On prétend qu’on n’a jamais trouvé la partie gauche du bois d’un cerf, et qu’il la cache comme ayant quelque vertu. […] Mais pas un d’eux n’a le droit de prétendre à l’empire, ni de se substituer par une usurpation menteuse à l’exclusive souveraineté du bien. […] Ainsi, l’intérêt bien entendu ne peut pas plus prétendre à dominer l’homme que l’intérêt dans son acception la plus vulgaire et la moins calculée.
Nonobstant cela, il ne me semble pas possible de prétendre que j’aie cherché à rompre du côté du Pape, dès qu’on s’est mis d’accord sur tous les articles, à la réserve d’un seul, pour lequel j’ai prié qu’on consultât le Saint-Père lui-même ; car ses propres commissaires n’ont pas rejeté cette proposition.” […] Je lui répliquai qu’il était impossible de tomber d’accord, et de se concilier, lorsqu’on prétendait obstinément ne pas retrancher ou ajouter une seule syllabe à l’article débattu, comme s’en exprimait le premier consul, puisque dès lors on ne pouvait réaliser ce qui a coutume de se dire et de se faire en toute négociation, à savoir, que chacune des parties risquant un ou deux pas, on finissait par se rencontrer. […] Il nous dit donc en substance que nous avions commis un crime d’État, et que nous étions coupables de lèse-majesté ; que nous avions comploté contre l’Empereur, et qu’on en relevait la preuve dans le secret observé à son égard et à l’égard des autres cardinaux intervenus ; que nous devions cependant nous en ouvrir à lui, ministre des cultes, étant, en cette qualité, notre supérieur ; que le secret dont nous nous étions enveloppés prouvait aussi la malice de nos pensées et notre conspiration contre l’Empereur ; que nous n’avions pas voulu être éclairés sur la fausseté de notre opinion concernant le prétendu droit privatif du Pape dans les causes matrimoniales entre souverains, car si nous eussions agi de bonne foi, et si cette fausse idée eût été le véritable motif de notre conduite, nous aurions cherché à être mieux édifiés ; ce que lui et les autres auraient très facilement fait et avec succès, si nous nous étions entretenus de cela avec lui et avec eux ; que notre crime aurait de très graves conséquences pour la tranquillité publique, si l’Empereur, par sa force prépondérante, n’empêchait que cette tranquillité ne fût compromise ; qu’en agissant de la sorte, nous avions tenté de mettre en doute la légitimité de la succession au trône. […] « Nous répondîmes que ce biais était impossible ; que, tous, nous étions résolus à ne point trahir la vérité à n’importe quel prix ; que nous ne voulions pas manquer à nos devoirs et à nos serments de soutenir les droits du Saint-Siège ; que cette défense obligatoire exigeait l’allégation du véritable motif de notre conduite à l’exclusion de tout autre ; que nous ne nous attendions pas aux conséquences qui allaient, disaient-ils, découler de l’exposition du vrai motif, et que nous n’entrions même pas dans ces éventualités ; que nous ne prétendions point nous ériger en juges de l’affaire, mais que nous ne pouvions transiger en aucune façon sur la sincérité des causes qui nous avaient empêchés d’intervenir. […] Nous déclarions ensuite qu’il n’y avait jamais eu de complot entre les cardinaux ; que la conduite tenue par nous résultait de nos sentiments propres, manifestés tout au plus dans des entretiens confidentiels ; que l’idée de voir le Pape exclu de cette affaire avait été la véritable cause de notre abstention ; qu’en agissant de la sorte, nous n’avions pas prétendu nous ériger en juges, ni semer dans le public des doutes sur la validité du premier mariage, ou sur la légitimité des enfants qui naîtraient du second ; qu’enfin il nous restait à prier Sa Majesté de bien se convaincre de notre obéissance.