Ceci n’est pas écrit pour prétendre qu’il n’y a pas entre la plupart d’entre eux d’évidentes similitudes de pensée et de technique, fait inévitable, mais tellement inévitable qu’il est sans intérêt. […] Ainsi, sans forcer son talent à une expression passionnée de la vie, œuvre à laquelle il serait sans doute malhabile, sans prétendre aux dons qu’il n’a pas, M.
— Je ne puis m’associer, disais-je, à vos anathèmes et à vos sarcasmes, qui ne me prouvent, à tout prendre, qu’une chose : la passion que vous inspire l’art même que vous prétendez haïr. […] Le dessinateur éprouvera donc une grande difficulté à éviter la monotonie, s’il s’attache obstinément aux pas des deux héros, et s’il prétend ne laisser passer sans la reproduire aucune de leurs aventures. […] L’une après l’autre se dressent contre toi des armées d’ennemis qui prétendent tous que tu leur appartiens et qui travaillent tous à te tuer en germe, souvent même en croyant te servir ; brillants escadrons de cavaliers, restaurateurs de l’art gothique et de la monarchie légendaire, importants parvenus bouffis de pédantisme, prolétaires socialistes, enfiévrés et impatients, saint-simonisme pratique, proclamant la prédominance absolue de l’industrie, et introduisant parmi nous la superstition mosaïque du fait, de la richesse, de la matière. […] Un philosophe a prétendu que c’était l’homme qui créait la nature, en d’autres termes, que la nature était toujours ce que l’imagination voulait qu’elle fût. […] Ce sont des réflexions sur les subtils mobiles qui déterminent les actions humaines, continuées par des anecdotes d’un genre tout à fait excentrique et singulier, qui feraient dire à plus d’un lecteur ce que Voltaire disait de Marivaux : « Voilà un auteur qui connaît tous les sentiers du cœur humain, mais qui n’en a jamais connu la grande route. » L’auteur, je crois, accepterait volontiers ce reproche, car il est très évident que pour lui il n’y a pas de règle générale dans les déterminations de la volonté, et que tout est exception dans le prétendu domaine de la liberté.
L’OFFICIER — Il m’importe peu que tu tombes ou que tu ne tombes pas ; je prétends que tu descendes. […] Il prétendait avoir perdu sa voix naturelle par un coup de vent. […] Il m’a dénoncé à mon éditeur, qui prétend que le public s’intéresse à ces résurrections-là.
Plusieurs prétendent qu’il tint à cette époque un magasin de chasubles dans la rue Saint-Sulpice. […] Je ne prétends pas qu’il n’y ait jamais eu que des illettrés dans les Chambres françaises. […] Passe encore, monsieur, si cette exhibition était magnifique et vraiment digne des grands seigneurs qui prétendent en régaler la foule.
Alors comme aujourd’hui, au lieu de consacrer à l’achèvement d’une œuvre longtemps méditée des veilles laborieuses, au lieu de ne solliciter les suffrages qu’après les avoir mérités par leur persévérance, les hommes qui prétendaient vivre pour la gloire ne travaillaient en réalité que pour la vogue. […] Il y a dans cette adorable fille, que je ne prétends pas justifier, un fonds de tendresse vraiment inépuisable. […] Hugo se contentait d’applaudir de ses propres mains le talent qu’il a montré, nous pourrions nous contenter de sourire à ce puéril délassement ; mais son orgueil, tel qu’il l’avoue, tel qu’il l’affirme dans les Voix intérieures, mérite une réprimande sévère ; car il n’exige pas moins que l’adoration ; il prétend à l’omniscience, et voit dans toutes les admirations paresseuses ou rebelles l’ignorance ou l’impiété.
Je n’admets donc pas la philosophie qui voudrait assigner des bornes à la science, pas plus que la science qui prétendrait supprimer les vérités philosophiques qui sont actuellement hors de son propre domaine. […] Ce serait donc une illusion que de prétendre absorber les découvertes particulières d’une science au profit d’une méthode ou d’un système philosophique quelconque. […] Dans le substratum, rien de pareil ne s’observe : le cerveau est le substratum de la pensée ; elle a son siège en lui, mais la pensée ne saurait se déduire de l’anatomie cérébrale. » C’est en se fondant sur de pareilles considérations qu’on s’est cru autorisé à prétendre que la raison pouvait être, chez les aliénés, troublée d’une manière dite essentielle, c’est-à-dire sans qu’il existât aucune lésion matérielle du cerveau.