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555. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

Qui la lui dévoilera pour qu’elle s’explique le départ de M.  […] Il ne faudrait pas une bien grave atteinte pour que la solidité de la banque Fourchambault fût compromise. […] Il ne s’agit donc que de retarder le dénouement, pour que la femme ne soit tuée qu’à onze heures quarante. […] Dumas pour qu’il les peigne toujours sous des couleurs si atroces ? […] il propose de l’argent pour qu’elle quitte la France et prenne un autre nom !

556. (1896) Les Jeunes, études et portraits

Sa raison est trop exigeante pour qu’il se contente des effusions du sentiment. Son intelligence est trop éveillée pour qu’il consente à se payer de mots. […] Qu’y manque-t-il pour qu’ils soient tout à fait les beaux livres que nous souhaiterions ? […] L’argument est trop commode pour que M.  […] Si c’était pour qu’on vous comprît, quel besoin aviez-vous d’écrire ?

557. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — Post-scriptum » pp. 154-156

Or je maintiens que le marquis d’Argenson, philosophe et citoyen, philanthrope en son temps, s’occupant des intérêts du genre humain, et qui écrivait tous les matins ses idées pour qu’elles ne fussent point perdues, appartient à quiconque sait le lire, le comprendre et le peindre ; et si un éditeur de sa famille vient après un siècle nous l’arranger, nous l’affaiblir, lui ôter son originalité et l’éteindre, je lui dirai hardiment : « Laissez-nous notre d’Argenson. »

558. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre III. De la comédie grecque » pp. 113-119

Nous nous livrons trop peu à l’admiration, pour n’avoir pas tout à craindre de la calomnie ; les amis, en France, abandonnent trop facilement, pour qu’il ne soit pas nécessaire de mettre une borne à la violence des ennemis.

559. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rodenbach, Georges (1855-1898) »

Francis Vielé-Griffin C’est un art indubitablement mièvre, fluide et décadent que professe l’auteur de l’Aquarium mental  ; l’aberration esthétique que dénote, seul, le choix d’un pareil titre, l’a mené loin — trop loin, pour que cette notice reste, comme nous l’eussions souhaitée, totalement élogieuse.

560. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 331-337

Mais le grand art est de les présenter dans le jour qui leur convient, d’en former un tableau assez énergique, pour que chacun s’y reconnoisse : la surcharge est même alors nécessaire, afin que l’optique ne dérobe aucun trait à la peinture : & le comble du génie est d’ôter à la laideur ce qu’elle a de hideux ; de savoir l’apprivoiser à se considérer elle-même, pour la convaincre & lui faire haïr plus sûrement sa propre difformité.

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