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257. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVIII. Caractère essentiel de l’œuvre de Jésus. »

Depuis Socrate et depuis Aristote, la philosophie et la science ont fait d’immenses progrès ; mais tout a été bâti sur le fondement qu’ils ont posé. […] La gloire éternelle, dans tous les ordres de grandeurs, est d’avoir posé la première pierre.

258. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »

Posez la plume, et allez où vous entendez de la mitraille ; voici une barricade ; soyez-en. […] Ce vilain problème a été posé : faire avancer le bien-être par le recul du droit ; sacrifier le côté supérieur de l’homme au côté inférieur ; donner le principe pour l’appétit ; César se charge du ventre, je lui concède le cerveau ; c’est la vieille vente du droit d’aînesse pour le plat de lentilles.

259. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »

« On peut poser en principe, dit M.  […] Mais je ne vois pas quel avantage le matérialisme pourrait tirer de cette concession, à moins de poser en principe que toute maladie est une maladie du corps, et c’est précisément ce qui est en question.

260. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »

II Thèse qui se pose d’elle-même, mais impopulaire maintenant, mais inacceptable, et que ne manquera pas de discuter ou de méconnaître tout ce qui a plume, dans un temps d’engins de guerre perfectionnés où tout tremble devant la matière toute-puissante, et où l’idéal, c’est la paix entre les nations désarmées. Le colonel Ardant du Picq ne la pose pas, cette thèse, altièrement, dans ses Études sur le Combat ; mais elle en résulte et elle en sort pour les esprits qui savent déduire.

261. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »

Voilà la question que nous osons poser ! […] On n’a pas tout dit, et même on n’a pas assez dit, quand on a dit seulement que « après Tibère, la politique impériale était complète : César ayant déblayé le terrain, Auguste posé les fondements, Tibère construit l’édifice ; et qu’après ces trois hommes supérieurs pour fonder l’Empire, la famille des Césars devait donner au monde Caligula, Claude et Néron, trois hommes infimes, pour l’exploiter ».

262. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »

Le propre des esprits véritablement supérieurs est d’élever jusqu’à eux les questions qu’ils posent, et de n’en descendre pas moins jusqu’au fond de ces questions soulevées. […] Livre de circonstance pensé par un esprit d’une originalité perçante, l’Affaiblissement, nous le répétons, dit avec ascendant le mot décisif qui doit influer sur les destinées d’une question posée et en litige encore.

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