Elle était sombre comme la nuit, hagarde comme dix furies ; sa main brandissait un dard affreux, et sur cette partie qui semblait sa tête, elle portait l’apparence d’une couronne. » Jamais fantôme n’a été représenté d’une manière plus vague et plus terrible.
Par exemple, quand la tragédie nous dépeint Médée qui se vange par le meurtre de ses propres enfans, elle dispose son tableau, de maniere que nous prenions en horreur la passion de la vengeance, laquelle est capable de porter à des excès si funestes.
On sent bien, ajoute Quintilien, qu’il est impossible de le réciter sans renverser un peu la tête en arriere, comme l’on est porté à le faire par un instinct machinal, lorsqu’on veut prononcer quelque chose avec emphase.
Nous ferons voir d’une manière claire et distincte comment les fondateurs de la civilisation païenne, guidés par leur théologie naturelle, ou métaphysique, imaginèrent les dieux ; comment par leur logique ils trouvèrent les langues, par leur morale produisirent les héros, par leur économie fondèrent les familles, par leur politique les cités ; comment par leur physique, ils donnèrent à chaque chose une origine divine, se créèrent eux-mêmes en quelque sorte par leur physiologie, se firent un univers tout de dieux par leur cosmographie, portèrent dans leur astronomie les planètes et les constellations de la terre au ciel, donnèrent commencement à la série des temps dans leur chronologie, enfin dans leur géographie placèrent tout le monde dans leur pays (les Grecs dans la Grèce, et de même des autres peuples).
L’on dut, dans la partie la plus difficile du chemin, me porter. […] Et c’est mon père qui me porta. […] On avait porté en procession Notre-Seigneur dans tout le quartier Saint-Benoît. […] Viens sur l’Océan, notre patrie première ; il écume d’impatience de nous porter. […] Jules Lemaître portent en eux-mêmes leur signification profonde.
M. de Talleyrand n’avait pu monter à pied l’escalier : il avait été porté par deux domestiques en livrée. […] Si les Mémoires tombent dans une veine et un courant de réaction peu napoléonienne, ils pourraient bien être portés aux nues. […] « J’ai du reste écrit ces articles sans aucun parti pris ; je comptais d’abord n’en faire qu’un ou deux : le sujet m’a porté.