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335. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

Tout cela est de la poésie, mais ce n’est pas le poème. […] Une nation sérieuse ne fonde pas sa poésie sur une facétie. […] Imitateur dans les sujets, dans la langue il est créateur : la poésie et lui s’incarnent dans le même nom. […] Comme Gilbert, en poésie, il n’a jamais autant de génie d’expression que quand il délire ! […] Mais la grande poésie ne le comptera jamais au nombre des poètes séculaires.

336. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Est-ce dans l’intérêt de la poésie que M.  […] Non, ce n’est pas là de la poésie pure et vraie. […] Comment des cimes de la poésie lyrique M.  […] Hugo, à sa théorie de la poésie dramatique. […] Ni l’un ni l’autre ne représentaient la poésie de son pays ; à plus forte raison, l’un et l’autre ne représentaient pas la poésie européenne.

337. (1901) Figures et caractères

La Poésie, à l’écart, le laissa passer. […] La poésie française, au fond, fut descriptive. […] Sa poésie est une impérieuse séduction. […] La poésie est pour ainsi dire autoritaire. Le lecteur accepte du poète la poésie toute faite.

338. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

La clarté qui convient à la prose convient-elle également à la poésie ? […] Parce que le chant et la danse tiennent autant de place que la poésie. […] Or, dès que l’idéal disparaît, la poésie s’évanouit. […] Mais la poésie lyrique, telle que la conçoit M.  […] Il est donc permis d’affirmer que la poésie lyrique de M. 

339. (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360

Il y a la poésie et le roman : il y a encore la poésie descriptive et la poésie musicale ; le roman naturaliste, le roman psychologique, le roman dit réaliste et la pure fantaisie. […] Mais quels sujets siéent à la poésie ? […] Exprimer par la poésie, par une poésie logique et composée, des émotions définies, et les plus hautes émotions ! […] Car leur poésie est avant tout une musique. […] J’avais vingt ans, c’était l’âge de la poésie.

340. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

La poésie nouvelle, que le siècle attend, dont il a soif, sera donc une poésie de sédition et de révolte morale. […] Non, encore une fois, cette poésie, — relevât-elle d’une haute inspiration, s’incarnât-elle dans une forme savante, — n’est point la poésie de notre âge. […] — Insomnies ; poésies par M.  […] En quoi la poésie en peut-elle être amoindrie ? […] C’est de la poésie domestique et réaliste.

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