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651. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 327

Plein de la Philosophie Platonicienne, il la mit en Vers Latins, sous le titre d’Ecole de Platon.

652. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 459

Le plus connu est un Journal, intitulé l’Esprit des Cours de l’Europe, qui n’est qu’un Recueil de déclamations pleines de fiel, de mensonges, de platitudes, & d’atrocités.

653. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 87-88

Quelques morceaux pleins d'intérêt ne font pas pardonner la foiblesse de la Versification, froide & sans coloris.

654. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

De fins lettrés nous présentent des restitutions de légendes chrétiennes comme Anatole France avec Thaïs, Lemaître avec l’Imagier, et Paul Bourget nous mène au cosmopolitisme avec ses œuvres pleines d’anglicanisme. […] La veille et dans ma conversation avec le frère, j’avais pu voir à plein l’infâme bassesse d’un drôle et d’un lâche. […] Zola, et vous aurez idée de ce livre plein de charme, de repos, et dont les pages semblent comme éclairées de lueurs de cierges et parfumées de l’encens des autels. […] En bas, elle était agenouillée, écrasée par la prière, avec les chapelles romanes du pourtour, aux fenêtres à plein cintre, nues, ornées seulement de simples colonnettes, sous les archivoltes. […] Mais ils nous ramènent bientôt à Paris, en pleines coulisses de la Porte-Saint-Martin, car Marguerite Méryem s’est faite auteur et artiste dramatique pour arriver à son but.

655. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »

Il était trop plein de soi et de ses sujets pour l’admettre. […] Delangle, par exemple, il fallait le voir plein de honte et d’effroi pour cette intimité forcée, quand il les rencontrait par hasard et qu’il courait risque d’être surpris en leur présence. […] Plein de cilations et d’à-propos sur certains sujets, ses remarques les plus profitables m’arrivaient presque toujours dans une saillie heureuse. […] Plein de feu, d’ardeur, d’une âme affectueuse et amicale, unissant à un fonds d’instruction solide les goûts les plus divers, ceux de l’art, de la curiosité et de la réalité, il semble ne vouloir faire usage de toutes ces facultés que pour en mieux servir ses amis ; il se transforme et se confond, pour ainsi dire, en eux ; et ce sont eux les premiers qui, de leur côté, sont obligés de lui rappeler qu’il y a aussi une propriété intellectuelle qu’il faut savoir s’assurer à temps par quelque travail personnel : il est naturellement si libéral et prodigue de lui-même envers les autres qu’on peut sans inconvénient lui conseiller de commencer un peu à songer à lui, de penser à se réserver une part qui lui soit propre, et, en concentrant ses études sur un point, de se faire la place qu’il mérite d’obtenir un jour.

656. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Diderot »

D’Alembert était prudent, circonspect, sobre et frugal de doctrine, faible et timide de caractère, sceptique en tout ce qui sortait de la géométrie ; ayant deux paroles, une pour le public, l’autre dans le privé, philosophe de l’école de Fontenelle ; et le xviiie  siècle avait l’audace au front, l’indiscrétion sur les lèvres, la foi dans l’incrédulité, le débordement des discours, et lâchait la vérité et l’erreur à pleines mains. […] Je partis plein de confiance dans sa bonté. […] Sa vie bienfaisante, pleine de bons conseils et de bonnes œuvres, dut lui être d’un grand apaisement intérieur ; et toutefois peut-être, à de certains moments, il lui arrivait de se redire cette parole de son vieux père : « Mon fils, mon fils, c’est un bon oreiller que celui de la raison ; mais je trouve que ma tête repose plus doucement encore sur celui de la religion et des lois. » — Il mourut en juillet 178491. […] En vain les grands esprits de l’époque, Montesquieu, Buffon, Rousseau, tentèrent de s’élever à de hautes théories morales ou scientifiques ; ou bien ils s’égaraient dans de pleines chimères, dans des utopies de rêveurs sublimes ; ou bien, infidèles à leur dessein, ils retombaient malgré eux, à tout moment, sous l’empire du fait, et le discutaient, le battaient en brèche, au lieu de rien construire.

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