Pour moi, je lui souhaite la mort, ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une pareille perte. » Et sept jours après cette lettre (27 juin) : « J’ai vu enfin Mme de Longueville ; le hasard me plaça près de son lit : elle m’en fit approcher encore davantage, et me parla la première, car pour moi, je ne sais point de paroles dans une telle occasion ; elle me dit qu’elle ne doutoit pas qu’elle ne m’eût fait pitié ; que rien ne manquoit à son malheur ; elle me parla de Mme de La Fayette, de M. d’Hacqueville, comme de ceux qui la plaindroient le plus ; elle me parla de mon fils, et de l’amitié que son fils avoit pour lui : je ne vous dis point mes réponses ; elles furent comme elles devoient être, et, de bonne foi, j’étois si touchée que je ne pouvois pas mal dire : la foule me chassa.
Entre les anciens que j’ai cités et les modernes les plus récents, entre Aristide, Épaminondas d’une part, et Fénelon ou Jean-Jacques de l’autre, il plaçait encore Bélisaire ; le reste de l’histoire des siècles intermédiaires n’existait à ses yeux que comme une agitation inutile et insensée.
Je priai le pacha de Damas de les retirer et de les placer dans son khasné (trésor) particulier ; il le fit, et ils furent scellés des cachets du molleh et des cadis de la ville.
En conséquence je me plaçai derrière lui.
L’esprit de parti a voulu en faire un héros d’un seul bloc ; voici ce que je tiens moi-même du plus honnête des hommes, le général de l’artillerie française à Wagram, Pernety : « Je l’avais placé sur le bord du Danube, la nuit qui précéda la bataille de Wagram.
En se prolongeant vers le nord, la Vallée des Saints se creusait de plus en plus et s’élargissait davantage ; puis, à environ deux milles du point où nous étions placés, deux montagnes nues et couvertes d’ombres se rapprochaient en s’inclinant l’une vers l’autre, laissant à peine une ouverture de quelques toises entre leurs deux extrémités, où la vallée allait se terminer et se perdre avec ses pelouses, ses vignes hautes, ses peupliers, ses cyprès et son torrent de lait.