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1254. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Louis Nicolardot » pp. 217-228

le Journal de Louis XVI montre parfaitement que ce Roi auquel on avait donné des mœurs bourgeoises — car on voulait à toute force qu’il fût un bon bourgeois dans sa maison, le dos au feu, le ventre à table, — était, de pied en cap, aussi prince de goûts et de mœurs que peut l’être un prince, et, chose nouvelle et plus stupéfiante encore !

1255. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Auguste Vitu » pp. 103-115

IV Mais, encore une fois, si cette biographie d’un homme qui a droit, sinon à la statue en pied de l’histoire au moins à la médaille de la biographie, si tout ce travail sur François Suleau est très élevé de renseignement, de vue et d’accent, et si l’écrivain qui l’a publié y a montré des aptitudes et des facilités vers l’histoire, grave ou tragique, telle qu’elle est le plus généralement conçue et réalisée par MΜ. les historiens ordinaires, je ne m’en opiniâtre pas moins à croire, ainsi que je l’ai dit au commencement de ce chapitre, que le vrai génie spécial de l’auteur Ombres et vieux murs, que son originalité la plus vive, serait, son genre d’esprit donné, la mise en scène ou en saillie de l’élément comique ou ravalant qui ne manque pas dans l’histoire, et qu’il saurait fort bien en dégager, ainsi que l’attestent les excellentes variétés historiques qu’il nous a mises sous les yeux, titres réveillants en tête : La Lanterne, Le Rhum et la Guillotine, Le Lendemain du massacre, etc., tous épisodes ou mosaïques d’anecdotes dont il faut juger par soi-même en les lisant et dont l’analyse, d’ailleurs, ne donnerait qu’une très imparfaite idée.

1256. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Swift »

Comme disait sublimement Byron : « Il s’éteignit par la cime ( died by the top ) », expression qui fait un voile de pourpre en deuil à la plus abjecte de nos misères… Seulement, dans l’avenir déjà commencé, il n’y aura pas de Byron qui puisse couvrir avec un mot brillant l’extinction de cette gloire qui mourra aussi de la cime au pied, — tout entière !

1257. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Lefèvre-Deumier »

Il faut prendre au pied de la lettre ce mot tracé par l’auteur, non par l’éditeur, à la tête de ce volume.

1258. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Roger de Beauvoir »

Le masque en main, les castagnettes Formant l’orage sous tes pieds, et je le conjurai d’aborder la poésie des sentiments les plus profonds de l’âme humaine.

1259. (1888) Impressions de théâtre. Première série

S’il débitait çà et là quelques versets du Coran, et s’il émaillait ses propos de quelques métaphores incohérentes, il nous paraîtrait Turc avec intensité, et de la tête aux pieds. […] 1º Beppo, tout en feignant d’aimer Lydia, ne cesserait point d’aimer Fideline, et quand Fideline s’avouerait vaincue, il tomberait à ses pieds. […] Je n’ai qu’à dire un mot, et Beppo la renvoie Sur-le-champ, et retombe à mes pieds, plein de joie. […] » Et voilà Lucien aux pieds de sa femme. […] si j’avais dû en rendre compte au pied levé, peut-être aurais-je été pris, comme plusieurs de mes confrères, d’une singulière honte d’y avoir eu trop de plaisir.

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