. — L’Homme à l’oreille coupée, pièce (1900). […] Fernand Séverin Je regrette cependant, pour ma part, que ce livre (Les Nuits de quinze ans) où la volupté charnelle parle seule, soit dépourvu de tristesse, de mélancolie, ou, du moins, de gravité (car les pièces de la fin, où l’auteur a mis quelque chose qui ressemble à des remords, n’ont guère l’accent de la sincérité).
Fernand Gregh L’Aube juvénile est le titre de la dernière pièce, qui est aussi la plus longue : dialogue symbolique entre l’Enfant en robe grise, représentant la jeunesse rêveuse et triste du poète, et l’Enfant en robe de pourpre, qui incarne son invincible espoir. […] Rouquès, ce sont ses pièces de rythmes variés, impressions brèves d’un dessin concis et d’une musique fine.
Il hasarde ce qu’il appelle lui-même des pièces d’une constitution assez extraordinaire. […] Il est question dans la pièce de montre et de pistolet, engins qui avaient le tort de n’être pas inventés au quinzième siècle. […] Il compose une pièce dont Charles VI est le héros. […] La pièce est interdite avant la première représentation. […] Raynouard écrit une pièce patiemment étudiée : Les Etats de Blois.
… mais il n’y a pas de pièce ; — et surtout toujours faire des plans et jamais de pièces. Au fond, quand on fait une pièce, on est f….. […] Et sont-ils cinq dans la Société des Auteurs dramatiques, qui pourraient dire les titres des pièces de Thomas Corneille ? […] Quatre becs de gaz donnent dans la petite pièce une chaleur stupéfiante : c’est l’atmosphère d’un bain maure. […] Sur le théâtre des choses humaines, l’affiche est presque toujours le contraire de la pièce.
La première pièce est adressée à Barthélémy, dont Veyrat avait fait de loin, faute de le connaître, son oracle et son dieu : Je ne t’ai jamais vu ; mais ta voix de poëte A retenti longtemps au fond de ma retraite ; Mais dans mon cœur froissé par un maître inhumain, Je nourris un serpent échappé de ta main : J’ai voué les tyrans à toutes les furies ! […] La meilleure pièce des Italiennes est celle que l’auteur adresse à Chateaubriand. […] Le début de la pièce a du charme : Je te lisais souvent au bord de ma fontaine, Quand la brise du soir vient fraîchir votre haleine, Quand le soleil se couche au loin dans un ciel bleu, Et qu’un dernier rayon de vie et de lumière A cette heure d’amour glisse sur la paupière, Comme un dernier adieu. […] Il chercha, à un moment, des ressources dans le théâtre ; il fit des pièces en collaboration : Quérard en indique quelques-unes. […] La situation étant donnée, la pièce est noble et fort belle.
La gravure qui est en tête et qui représente le poète mourant couché dans un lit à longs rideaux, entouré de ses amis vêtus encore à la mode de 1811, et lui-même, dans cette chambre à coucher d’un ameublement moderne, tenant à la main sa lyre, — une vraie lyre (barbiton) ; — la vignette du titre où une femme, une muse en costume d’Empire, apprend l’art de pincer du luth à un petit Amour à la Prudhon ; les bouts-rimés et les quatrains qui s’entremêlent dans le volume aux pièces sérieuses, tout cela retarde et montre que le nouveau goût qui va naître et qui signalera proprement l’ère de la Restauration n’en est encore qu’à de vagues et craintifs essais. […] Le second Recueil de Charles Loyson, dans lequel étaient comprises les meilleures pièces du premier, et qui avait pour titre Épîtres et Élégies (1819), présente un tout autre caractère. […] Ravaisson et Lachelier, rendent particulièrement de l’intérêt à l’Epître à lui adressée par Loyson, qui aura eu l’honneur d’être son ami et son poète129. — Plus loin, parmi les Élégies du petit volume, à côté de la pièce reproduite, le poète au lit de mort, on en lit une plus forte et plus neuve, le Retour à la vie. […] Le Retour à la vie de Loyson peut se comparer avec quelqu’une des pièces où Lamartine, — le Lamartine des Méditations, — après une première langueur, revient aussi à la vie et renaît à l’espérance ; avec la pièce intitulée Consolation, par exemple.