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1732. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196

. — Ribot, « De la durée des actes psychiques » (Revue philosophique, 1876, t. 

1733. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

« Le mérite de mes livres, disait sérieusement un bibliophile, qui vient de vendre sa bibliothèque, — très cher : le mérite de mes livres, c’est qu’ils n’ont jamais été ouverts. » Jeudi 19 mars Elle est vraiment originale, cette pensée du Japonais Hayashi, qu’il émettait hier : « Pour les idées philosophiques, nous ressemblons un peu, nous les Japonais, à un collectionneur ayant une vitrine, et n’y introduisant que les choses qui le séduisent tout à fait, sans trop se demander au fond le pourquoi de cette séduction. » Vendredi 20 mars Un des leader du parti républicain, dans un dîner, où il y avait quelques droitiers, formulait, à ce qu’il paraît, un De profundis prochain de la République, à peu près en ces termes.

1734. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291

Avant le dîner, pendant que je suis en tête à tête avec Daudet, il laisse échapper son étonnement admiratif des trois dialogues philosophiques, que va publier son fils, y trouvant, ainsi qu’il le dit, les extériorités de son père, et les intuitions de sa mère.

1735. (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333

Psukè, Le Juré, Jéricho, Ambidextre journaliste, Fatigue de vivre, La Joyeuse entrée de Charles le Téméraire reflètent diversement, en un style coloré et violent, toutes ces préoccupations philosophiques. […] Manifestement Emerson apparaît partout dans l’œuvre philosophique de Maeterlinck qui pourrait porter en exergue ces phrases du moraliste américain : « D’où vient la sagesse ?

1736. (1910) Rousseau contre Molière

Il faudrait adoucir tout cela par un peu d’humilité chrétienne ou philosophique. […] Il n’y manquerait que les sciences, dont la femme n’a pas besoin pour se garantir des séducteurs ; mais avoir une culture littéraire, historique, philosophique égale à celle du séducteur possible, pour avoir une étendue et une solidité d’esprit égale à celle du séducteur possible, cela devient indispensable à la femme. […] Mais je reviens à me contenter de dire que la méthode de travail de Molière ne donne aucune indication sur ses tendances philosophiques.

1737. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Leurs discussions philosophiques ; aventure du minime. […] Despréaux, parce qu’il lui faudrait un temps infini s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui. » Le morceau d’Éliante du Misanthrope, sur les illusions des amants, est tout ce qui reste de cette traduction, qui, si l’on en croit Grimarest, était en vers pour la partie descriptive, et en prose pour les discussions philosophiques. […] Je ne sais s’il se fût voulu donner la peine de travailler sur les points de doctrine et sur les raisonnements philosophiques de cet auteur, qui sont si difficiles ; mais il n’y a pas grande apparence de le croire, parce qu’en cela même il lui eût fallu donner une application extraordinaire, où je ne pense pas que son loisir, ou peut-être quelque chose de plus, le lui eût pu permettre, quelque secours qu’il en eût pu avoir d’ailleurs, comme lui-même ne l’avait pas nié à ceux qui voulurent savoir de lui de quelle sorte il en avait usé pour y réussir aussi bien qu’il faisait, leur ayant dit plusieurs fois qu’il s’était servi de la version en prose dédiée à la Sérénissime Reine Christine de Suède, de laquelle quelqu’un avait parlé si avantageusement qu’il disait n’avoir rien lu de plus utile ni de plus instructif à son gré, depuis les livres sacrés des prophètes. […] Les deux philosophes en étaient aux convulsions, et presque aux invectives d’une dispute philosophique, quand ils arrivèrent devant les Bons-Hommes.

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