Elles n’ont rien de commun avec les sectes des philosophes que certains interprètes érudits du Droit romain voudraient y voir bon gré malgré. […] On ne pouvait jusqu’ici ajouter foi à cette vérité tant que l’on attribuait aux premiers peuples ce parfait héroïsme imaginé par les philosophes ; préjugé qui résultait d’une opinion exagérée que l’on s’était formée de la sagesse des anciens.
L’on sait quelle stupeur provoqua chez beaucoup de lecteurs l’Autobiographie de Spencer : on n’imaginait pas encore qu’un philosophe pût se raconter lui-même avec autant de platitude. […] Elle n’a pas été déplacée dans le cercle de philosophes où elle vivait, les Mill, les Spencer, les Huxley, les Lewes. […] Il lui fallait peut-être des philosophes autour d’elle comme il faut à côté de Maggie le frère qui se réalise dans la nature contraire. Elle s’est installée dans la vie comme ces philosophes dans l’abstraction et le mécanisme. […] Si un génie d’amour lui-même n’aime pas avec ce génie et n’en fait qu’un emploi esthétique, à plus forte raison un peintre, un romancier, un philosophe n’aimera-t-il pas avec son génie.
Nous voici arrivé à sa racine : Amiel est un philosophe. […] Quand on vit fortement on ne philosophe pas. Quand on philosophe pleinement on ne vit pas. […] Qu’est-ce qu’un philosophe ? […] Mais Amiel n’est pas un philosophe professionnel.
Ils sont aussi, dans un sens, les premiers des philosophes. Tout grand poète est philosophe d’instinct et d’inspiration ; tout grand philosophe est poète. […] Il réfléchit en artiste plus qu’en philosophe. […] Mais ici, comme ailleurs et peut-être plus qu’ailleurs, il s’est tout simplement montré homme sensible et non pas philosophe. […] Mais son calcul l’abuse : entre dix lignes du prêtre et un gros volume du philosophe, il n’y a pas moyen d’hésiter.
Auteur de plusieurs Ouvrages de Biographie très-peu estimés, tels que ses Histoires de Jules-César, de Louis XIII & de quelques Philosophes anciens & modernes.
Parmi ses autres Ouvrages, qui sont moins connus, on doit distinguer celui qui a pour titre, Parallele de la Morale Chrétienne avec celle des anciens Philosophes.