Son mérite l’avait fait admettre au nombre des correspondants de l’Institut, et vers la fin de sa vie, dans les intervalles de repos que lui laissait la maladie qui l’a enlevé, il a publié en 1840, à Paris, un volume intitulé : Nouvelles Études du cœur et de l’esprit humain, ou analyse, explication et développement de leurs principaux phénomènes, ouvrage écrit avec une élégante simplicité, et témoignant des belles et hautes qualités du cœur et de l’esprit de cet homme distingué. […] La réaction des idées en France depuis l’installation du Directoire (le 4 brumaire an IV) jusqu’au traité de Campo-Formio, que Bonaparte fit ratifier à ce gouvernement en frimaire an IV, est un des phénomènes moraux les plus curieux que l’on puisse recommander à l’observation des hommes.
Le phénomène n’est pas nouveau.
On conçoit que des idées qui ne sont qu’un phénomène de réfraction sont toujours un peu inconsistantes.
Nul ne décrivit jamais comme lui les grands phénomènes naturels, la marée, le vent, les nues.
Une étude amusante de ces animaux affectionnés par les Japonais qui, par des croisements, cherchent à en faire des animaux phénomènes, comme longueur des oreilles, comme couleur des yeux, si bien que le gouvernement a frappé ces animaux, il y a une dizaine d’années, de l’imposition d’un dollar.
Mon ami, c’est ici le pays des grands phénomènes, tant au physique qu’au moral ; sans vouloir en trop dire de bien, soyez sûr que celui qui y apporte des talents et des mœurs y trouve une récompense très-convenable.