D’un tout autre avis que Malherbe et que Platon qui, lui aussi, appelait le peuple son maître de langue, s’il se confine trop au ton des salons, il tâche du moins de retendre et de le fortifier par le contrôle des bons livres.
C’est ainsi que juge le peuple des lecteurs : une femme déclare qu’un homme est beau, donc elle l’aime.
Quel était le procédé de ceux qui y chantèrent et y charmèrent le plus héroïque des peuples au sortir de l’enfance ?
Le maréchal jeta quelques pièces d’argent au peuple.
S’il plaint quelqu’un, c’est le peuple, qui est tout, disait-il comme Sieyès, et que cependant on ne compte pour rien… » Je me fais une tout autre idée du ligueur, malgré certaines théories modernes, et j’ai peine à me figurer le rapport qu’il peut y avoir entre ces curés fanatiques de la Cité ou des Halles et l’abbé Sieyès.
Cela n’empêchait pas les pandours de faire toutes leurs horreurs, et le pauvre peuple d’être affreusement pressuré et pillé par amis et ennemis.